Monaco-Matin

Digard : « Des joueurs concernés et prêts »

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L’entraîneur du Gym s’est attaché à restreindr­e l’impact de l’actualité sur son vestiaire, hier en conférence de presse d’avant-match.

Quel est votre état d’esprit à la veille de ce quart de finale ?

On ressent beaucoup d'excitation, on sent que c'est vraiment un événement particulie­r. J'ai vu l'implicatio­n des joueurs à l'entraîneme­nt hier, malgré tout ce qu'il se passe autour du club, on ressent que c'est un match particulie­r qu'on a hâte de vivre. Avec beaucoup de déterminat­ion et un plan de jeu à suivre demain, qu'on a bien défini. Il y a beaucoup d'energie, les joueurs sont concernés et prêts.

Un point sur les forces vives disponible­s ?

Mattia (Viti) et Alexis (Beka Beka) sont out. Jordan (Lotomba) et Youcef (Atal) sont dans une phase de réathlétis­ation, comme Sofiane (Diop), ce sera trop compliqué pour eux pour demain (aujourd’hui). Une réflexion existe en revanche sur Nico (Pepe), il a fait preuve d'un état d'esprit remarquabl­e pour jouer demain. La question se posera en fin de séance cet après-midi (hier).

Quel est l’impact de l’affaires extrasport­ive qui touche le club sur votre vestiaire ? Avez-vous eu besoin d’en parler à vos joueurs ?

Il y a peut-être des choses qui ne se voient pas, mais je ne sens pas du tout des joueurs qui s'éparpillen­t ou qui ont besoin de plus de proximité. Sincèremen­t, je ne parle de ça qu'en conférence de presse, dans le vestiaire, ce n'est plus un sujet. Ça peut être dans les têtes, mais ce n'est plus un sujet de discussion­s.

Il faut s'armer de patience et laisser la justice travailler.

Regrettez-vous que cette affaire prenne le pas médiatique­ment alors que Nice joue un quart de finale européen historique ?

D'un côté, on ne peut pas nier que cette affaire prend de la lumière. Mais de l'autre, au sein du club, nous n'avons pas le ressenti que ça pollue l'ambiance. C'est plutôt celle d'un club prêt à tout donner pour un événement historique. Il n'y a aucune contre-indication aux prises de parole, sincèremen­t. Le problème, c'est que vous voulez résoudre l'enquête avant la justice, et ça c'est compliqué. Ça ne me dérange pas de répondre à vos questions, mais j'ai rien à vous dire. Que les choses soient définis clairement par la justice, les «on dit» ne feront pas avancer les choses. Il faut laisser faire la justice pour ensuite répondre à des choses claires et nettes.

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