Monaco-Matin

« Le coeur apaisé, la tête tranquille »

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L’année 2022 ?

Elle a été plutôt pas mal (sourire). Je me suis marié. Ma femme m’apporte énormément de stabilité. Je ne pensais pas, je croyais que ça ne serait que des soucis (rires). Elle s’occupe de pleins de choses, me permet d’être concentré sur le foot. Quand tu as le coeur apaisé, la tête tranquille, tu es forcément meilleur dans ton travail. L’année n’avait pourtant pas bien commencé. Quand le coach arrive (en janvier), je ne suis pas très bien physiqueme­nt. Mais quand je retrouve mon niveau, on enchaîne beaucoup de matchs sans défaite. A la rentrée, je découvre l’équipe de France. Je joue la Coupe du monde, même si j’aurais bien sûr préféré remporter la finale. Si on m’avait dit ça un an auparavant, je vous aurais répondu que c’était impossible.

Votre intégratio­n avec les Bleus ?

Elle a été très naturelle. Il y avait un bon collectif avec pas mal de jeunes, pas mal de joueurs que je connaissai­s déjà. Les éléments les plus expériment­és se sont presque adaptés à nous. Ils ont plus de 10 ans en équipe de France et ils veulent que toi, tu te sentes bien. Ça force le respect.

Votre match raté contre la Tunisie ?

Un gros point noir. Le contexte était assez compliqué. On est qualifiés, c’était une équipe remaniée. La Tunisie jouait encore sa qualif’. On a essayé de rendre une belle copie mais on n’était pas dans l’esprit Coupe du monde. Didier Deschamps m’a très vite pris à part, m’a dit que je m’étais planté mais il m’a assuré aussi qu’il comptait toujours sur moi. Autrement dit, j’avais intérêt à passer à autre chose. Et puis, je rentre pendant le huitième de finale. C’est le meilleur des messages. Derrière, je joue quelques minutes en demie et en finale. C’était fou.

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