Servez-vous, après vous...
A moins de 48h de sa finale de Coupe, l’ASM en mode piano est allée en prolongation d’un match sans le moindre enjeu pour elle. Pas au mieux, la SIG a fini par prendre le cadeau.
Àla fin du temps réglementaire des 40 minutes, Donatas Motiejunas a levé les yeux au ciel... Une prolongation, il ne manquait plus que ça. Avec ce match en retard contre Strasbourg placé de façon inique par la Ligue à moins de 48h de la finale de Coupe de Bercy face à l’ASVEL (demain à 16h45), la Roca Team - déjà assurée de la 1ère place de saison régulière - n’avait qu’un objectif majeur, ne pas laisser trop de gomme au passage.
MJ avec la planche
C’est ainsi que la SIG, adroite de loin et profitant des grands espaces, menait 54-39 à la pause. Mais ainsi va le jeu : lorsque vous laissez le ballon dans les mains de garçons comme Mike James (25 points), Jaron Blossomgame, D-Mo, Okobo, Hall et consorts, même en mode tempéré, quelque chose peut toujours arriver. Or, quand Monaco s’est mis à remonter, face à une SIG en difficulté, le public s’est pris au jeu et a même grondé fort lorsque Makoundou, à 3-pts, a donné l’avantage à la Roca Team (74-72, 34e).
Strasbourg de son côté abattait pourtant une carte importante en vue d’un possible play-off mais avait joué deux jours avant à Bonn en BCL... Bref, la SIG a eu toutes les peines à saisir le cadeau qui s’offrait à elle. Sasa Obradovic, lui, a observé tout ça d’un air détaché, assis sur son banc, du jamais vu dans l’histoire ! Finalement, un T3 magique de Mike James avec la planche envoyait tout le monde en prolongation. 5 minutes de rab, non, cette fois, Monaco (sans Ouattara et Moneke touchés et sans Jordan Loyd, jeune papa) préférait ne plus prendre le moindre risque avec la mécanique. La SIG d’un Paul Lacombe très actif (21 points) pouvait repartir en Alsace avec un succès.
« Un match très difficile à vivre pour moi. On passe à autre chose »,