LIGUE A FÉMININE (QUART DE FINALE - MATCH 3) Le Cannet, c’est fou !
Les filles du Volero ont été chercher leur place en demie au terme d’un match dingue
NANTES LE CANNET : 2-3
À Nantes, Volero Le Cannet bat Nantes 3-2. (22-25 en 30’, 25-23 en 30’ , 25-11 en 21’ , 20-25 en 27’, 14-16 en 23’) Arbitres : MM. Zgheib et Rozalski. 2000 spectateurs.
Les Neptunes : 2. Keene 13, 4. Rakotozafy (libero), 5. Respaut 1. 6.Jasper 7, 8 ; Ratahiry 10, 9. Le Roux (libero) , 10. Mims 30, 13. Legrand , 14. Samadan 7, 17. Strumilo 1 Entraîneur : Sylvain Quinquis Le Cannet : 1. Medeiros, 2. Schalk, 4. Kobzar 2, 5. Wang (libero), 7. Kotikova 10, 8. Yaneva 13, 11. Kochurina 19, 12. Popova 4, 13. Savic 2, 14. Mayer 6, 16. Jaksic , 21. Akimova 27. Entraîneur : Mladen Kasic
Quand les matches se suivent et ne se ressemblent pas… ou presque. Après un premier round épique et une deuxième manche 100 % azuréenne, les filles de Kasic sont allées chercher en terre nantaise une qualification dans un match complètement fou.
Il était à prévoir qu’il y aurait des larmes, de joie et de frustration. Elles ont coulé par torrents hier à Nantes, mais les sourires associés étaient sur les visages des filles du Volero. Comme lors du premier match, il aura fallu cinq sets pour définir un vainqueur, le succès et le passage en demie terminant dans les mains du Cannet. « Fiers » : les deux coaches l’étaient évidemment tant leurs équipes se sont battues jusque dans les derniers instants pour enlever la palme. Mayer et les siennes, bien que dominées par leurs hôtes (11-7, 17-13), s’adaptaient et trouvaient invariablement les solutions offensives pour mettre la pression sur les Nantaises toujours devant (17-16, 22-23), mais trébuchant dans la dernière ligne droite. Une petite alerte touchant immédiatement des locales brouillonnes à la reprise (04, 2-6), mais cultivant leur sérieux défensif (9-11, 17-16, 21-21), lançant avec efficacité un plan « anti-Akimova » et retrouvant des couleurs au bloc (25-23).
Kasic : les mots de la fin...
Echaudées par la course aux points effectuée auparavant, les Neptunes mettaient alors les bouchées triples d’entrée (6-0). Survoltées, animées par une euphorie communicative, Samadan et ses amies balayaient un Volero aphone (11-0, 13-2), muselé au filet par une Keene au four et au moulin. Un troisième set expédié vite fait, très bien fait (25-11) qui pourtant ne donnait en rien la tendance pour le set à suivre. En effet, bien que très équilibré dans ses premières minutes (6-5, 9-9), le recadrage stratégique express réalisé par Kasic portait ses fruits (1418, 16-22). Yaneva en imparable métronome et l’énergie intarissable de leur libero Wang portaient les Cannetanes vers le sursis attendu du tie-break. Un mauvais souvenir la semaine passée mais un passage obligé bien que quelle que soit son issue cruelle, tant les deux formations offraient un spectacle incroyable (4-3, 7-6). Akimova et sa troupe ne tremblaient pas (9-6, 10-8, 10-11). Un mano a mano où seuls les détails allaient faire la différence (1113, 13-13, 14-14), le Graal de la qualification tombant entre les mains cannetanes. C’est désormais Venelles qui se dresse Kochurina et son armada, avec une bonne nouvelle en prime : le gain de l’avantage terrain pour cette demi-finale.
Mulhouse Béziers
Les demi-finales (Mulhouse - Béziers et Le Cannet - Venelles) se dérouleront mercredi 26 et samedi 29 avril. « On s’attendait à un match fou… et on l’a eu ! C’était exceptionnel, vraiment, je suis très heureux de ce que les filles ont su montrer. Bien sûr que cela ne se joue que sur des détails, difficiles d’ailleurs à contrôler avec une équipe aussi jeune… Quand je suis arrivé, il y a deux mois et demi, les résultats étaient compliqués.
Là, on a cette chance incroyable d’être en demi-finale, alors que les Nantaises l’auraient tout autant mérité que nous, et en plus nous récupérons l’avantage terrain puisque Venelle termine moins bien classé sur la saison régulière. Alors c’est simple : on se doit d’aller en finale ! C’est désormais notre objectif. »