L’Institut monégasque de formation aux professions judiciaires a fait sa rentrée
La secrétaire d’État à la Justice, Sylvie Petit-Leclair, a récemment réuni les principaux acteurs de l’Institut monégasque de formation aux professions judiciaires à l’occasion de sa rentrée. Créé par Robert Gelli, prédécesseur de Sylvie PetitLeclair, l’Institut a vocation à développer et faire rayonner le droit monégasque.
Dans son discours, la directrice des services judiciaires de Monaco a annoncé quelques nouveautés qui s’inscrivent dans sa volonté d’affiner le sens de la mission de cet Institut. Parmi eux, le renforcement du Conseil scientifique qu’ont rejoint le président du tribunal de première instance Françoise BarbierChassaing et Yves Strickler, directeur scientifique. Autre nouveauté, l’ouverture de l’Institut à des intellectuels « qui ne seraient pas professeurs de droit ou maîtres de conférences d’universités françaises » ,a fait savoir la Secrétaire d’État à la Justice. « Cette
formulation était trop restrictive et j’ai souhaité que des enseignants, éduqués, formés dans d’autres pays, puissent également être désignés au sein du conseil scientifique. Ils pourront ainsi enrichir nos réflexions de leur propre expérience, en termes de formation, qu’il s’agisse d’organisation ou d’ouverture, en proposant des thèmes, des sujets novateurs et nous permettre d’identifier les intervenants idoines. »
Enfin, Sylvie Petit-Leclair a évoqué certaines ambitions,
encore au stade de projets, tels que l’élargissement des formations (notamment pour le personnel pénitentiaire). Il a également été question d’un service d’étude et de documentation « chargé de la diffusion et du rayonnement du droit monégasque ».
Des productions d’ouvrages juridiques, sous l’égide de l’Institut, sont aussi envisagées. La rédaction d’un manuel de droit monégasque est déjà en cours.