Les habitants des communes limitrophes réagissent
Ils sont salariés ou retraités du privé après avoir passé toute leur carrière en Principauté. Ils habitent Capd’Ail, Beausoleil ou encore Roquebrune-Cap-Martin, et réagissent vivement. Beaucoup fréquentent le Stade nautique Rainier-III depuis des années avec leurs enfants ou petitsenfants. Ces habitants des communes limitrophes disent aujourd’hui ne pas apprécier cette hausse soudaine du prix du ticket d’entrée. La plupart ne la comprennent pas, l’estimant injuste alors qu’ils participent à la vie économique de la Principauté. « Nous qui consommons à Monaco et habitons juste à côté c’est scandaleux et irrespectueux », remarque une Beausoleiloise. « Nous résidons à l’année à moins de 10 km et à l’année nous rapportons finalement quand même un minimum à la Principauté… Voilà comment nous sommes aujourd’hui remerciés. », réagit une autre. « Nous avons travaillé toute notre vie à Monaco et nous ne pouvons pas y habiter, nous venions avec nos petits-enfants. Cet été, cela ne sera pas possible. Quelle déception ! », déclare une jeune retraitée via un mail envoyé à la rédaction.
« Je vis près de Monaco depuis plus de quarante ans et ma famille en est originaire. J’ai fait toute ma carrière en Principauté et j’en suis retraitée depuis deux ans, nous partage une lectrice. Elle a toujours fréquenté le Stade nautique Rainier-lll. « Je trouve aujourd’hui scandaleux la décision de la mairie, reprend-elle. Je trouve dommage que l’on oublie que les limitrophes participent à son économie. Si la décision de changement de tarifs s’avère effective, je n’irai plus. »
« Je vais à cette piscine depuis des années, bien avant d’être à la retraite. Il va falloir que je change mes habitudes et j’en suis très désolée avec une incompréhension totale », relate une autre.
« Ce qui était autrefois un moment ludique, récréatif et convivial risque de devenir un produit de luxe, uniquement réservé aux gens fortunés », conclut un habitant de Cap-d’Ail pour qui un tarif spécial pour les communes limitrophes aurait été apprécié.