Monaco-Matin

« Toulouse devient une référence »

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Toulouse, finaliste de la Coupe de France samedi contre Nantes, « devient une référence », estime son président Damien Comolli, homme de confiance du fonds d’investisse­ment américain RedBird, qui a racheté le club en 2020.

Une finale de Coupe et un maintien en L1 quasiment acquis... Y auriez-vous cru à votre arrivée il y a moins de trois ans ?

Ce n’est pas quelque chose que l’on planifie. Vous évoquez le maintien, mais de notre côté, on n’a jamais construit une équipe pour jouer le maintien. Je dis cela sans aucune arrogance : le défi que j’ai lancé en début de saison, c’est essayer de finir dans le top 10 (le TFC est 12e).

Cette ambition est celle des Américains?

Les objectifs, ce sont nous qui nous les fixons. Les seuls impératifs sont d’être compétitif et de ne pas perdre d’argent. Nous sommes compétitif­s et cela fait trois ans que nous gagnons de l’argent.

On devient d’une certaine manière une référence : un club qui produit du spectacle, qui est bien géré, qui gagne de l’argent et qui remplit son stade.

Comment avez-vous réconcilié le Téfécé et ses supporters ?

Quand je suis arrivé, il y avait une vraie fracture. On a commencé à gagner rapidement en produisant un football qui correspond aux valeurs de la ville et de la région : l’audace, l’attaque et le spectacle.

On est passé d’environ 6.500 spectateur­s par match lors des dernières saisons de L1 à plus de 23.000 cette saison.

Etes-vous tout de même surpris par l’engouement autour de cette finale ?

On sera au minimum 22.000 (au Stade de France), puisque c’est le nombre de places que le club a vendues. Mais certains me disent que l’on aurait pu être 40.000.

Les propriétai­res

pourraient-ils investir davantage en cas de qualificat­ion européenne ?

Que l’on soit en Coupe d’Europe ou pas, le club ne remettra jamais d’argent. On vit avec nos propres ressources et recettes et si on est en Ligue Europa, on essaiera de créer davantage de ressources. On aura une équipe la plus compétitiv­e possible et on gardera notre philosophi­e, notre style de jeu. L’important, c’est de continuer à progresser. Notre ADN sera le même.

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