Monaco-Matin

Et pour les enfants plus grands ?

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Entre 3 ans et 6 ans : poursuivre la routine

À cet âge, l’enfant parle avec son corps. Il ne conceptual­ise pas, il ressent et somatise. « En cas de séparation, l’important, c’est de maintenir la continuité avec des petites habitudes de son quotidien pendant et après la rupture.

Si le parent avait le rituel du petitdéjeu­ner au lit le dimanche, il faut le maintenir. S’il tient à certains jeux de façon presque obsessionn­elle, on peut les acheter en double, de manière à ce qu’il les ait où qu’il soit. » Si l’enfant se sent désorienté, l’important, c’est de lui dire la vérité, avec des mots adaptés à son âge et son niveau de maturité.

Entre 6 et 11 ans : désamorcer le sentiment de culpabilit­é C’est un âge où il comprend le concept de divorce et il peut alors vivre un vrai deuil. Il peut s’en vouloir à lui-même ou, au contraire, être en colère contre ses parents. « C’est une période où l’enfant peut avoir besoin d’être déculpabil­isé de la séparation de ces parents ; Il ne faut pas hésiter à consulter un psychologu­e.

C’est un âge où trois ou quatre séances suffisent généraleme­nt à désamorcer les difficulté­s. »

L’adolescenc­e : être exemplaire L’adolescent est en âge de comprendre la séparation parentale. Néanmoins, il ne faut surtout pas lui donner un rôle qui n’est pas le sien (médiateur, sauveur, confident, thérapeute de couple, espion…). « La difficulté majeure pour les parents, c’ est l’exemplarit­é. Il est donc essentiel de mettre l’adolescent à l’abri des disputes et de parler de son autre parent avec respect. »

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