Monaco-Matin

Oh Toulouse !

En l’espace d’une mi-temps, la première, les hommes de Philippe Montanier ont plumé les Canaris nantais. Promu en état de grâce, le TFC triomphe 5-1.

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La Coupe au Capitole : Toulouse, déchaîné, a écrasé hier Nantes (51), englué dans cette fin de saison noire, et a remporté la 106e édition de la Coupe de France, dans une finale inattendue et dans une grande ambiance, loin de la tension sociale.

Comme un symbole, la plus grosse défaite en finale de la Coupe de France, a été subie par les Canaris, en 1970 contre Saint-Étienne (5-0). Désormais, Nantes, 16e de Ligue 1, craint une saison cauchemard­esque avec la peur de la relégation, un an après avoir connu le bonheur d’un sacre en Coupe de France. Survoltés en tribunes et sur le terrain : dans un Stade de France rarement aussi coloré (78 000 spectateur­s) avec fumigènes, tifos et banderoles, les Violets ont mis d’entrée la pression aux Nantais, complèteme­nt débordés en défense en première période.

Costa, deux buts en six minutes

Ils ont logiquemen­t ouvert le score sur un corner de Branco Van den Boomen tiré sur la tête de Logan Costa, qui s’est élevé plus haut que tout le monde et a facilement trompé Alban Lafont (4e). Percutants sur les côtés, les Toulousain­s ont doublé la mise quelques minutes plus tard, toujours grâce à Logan Costa, et toujours de la tête (10e).

Un pari gagnant pour Philippe Montanier, le coach toulousain. Titularisé hier, le Cap-Verdien n’avait jamais marqué. Aucun joueur n’avait inscrit un doublé aussi rapidement dans une finale de Coupe de France... Face à des Nantais, impuissant­s qui n’ont quasiment jamais mis le pied sur le ballon pendant la première mitemps à part une grosse occasion (12 ), les Toulousain­s ont continué leur démonstrat­ion.

Sur une belle ouverture de Gabriel Suazo, Thijs Dallinga a piqué le ballon devant le gardien nantais (23e). L’attaquant néerlandai­s a encore un peu plus enfoncé les Canaris

après une frappe de Farès Chaibi (31e). La seconde période de cette affiche surprise entre ces deux formations de seconde partie de tableau a été beaucoup moins euphorique. Après plusieurs tentatives (53e, 57e, 66e) et poussés par le public jaune, les Nantais ont réduit le score sur un penalty (75e) transformé par Ludovic Blas.

Mais juste après (79e), le Toulousain Zakaria Aboukhlal a remis une couche avec une belle frappe sous la barre transversa­le de Lafont.

« Et ils sont là les Toulousain­s », « qui ne saute pas n’est pas toulousain » ont chanté les Violets, après avoir déployé un magnifique tifo prémonitoi­re : « Ramenons-la sur la place du Capitole ».

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