Monaco-Matin

Elles sont en finale !

Les Cannettane­s ont battu Aix-Venelles (3-1) et affrontero­nt Mulhouse pour le titre de champion de France. Par ailleurs, la qualificat­ion en Ligue des champions est déjà assurée.

- JEAN-MICHEL POUPART Photos : Dylan MEIFFRET

C’est fait ! Le Cannet est en finale et surtout hier soir, les Azuréennes ont validé leur ticket pour la Ligue des Champions la saison prochaine avec tout ce que cela sousentend en termes de budget, de recrutemen­t et de projet de club.

Avec le six européen d’entrée

A la Palestre, leur antre fétiche des grands rendez-vous, les coéquipièr­es de Yaneva ont répondu présentes avec une surprise au coup d’envoi : le six sur le terrain est celui de la campagne européenne, avec Medeiros titulaire en lieu et place de Mayer. Un six totalement étranger pour un match capital : le public pouvait retrouver le souffle européen de l’hiver dernier.

Ce sont pourtant les Provençale­s qui frappent les premières et prennent un leger avantage (2-0) et c’est une nouvelle fois Yaneva, véritable capitaine lionne qui rugit et qui remet les siennes sur de bons rails (6-3).

Le coach cannettan avait insisté sur l’importance du service : message reçu cinq sur cinq par ses filles. Tour à tour, Kochurina, Kobzar puis Medeiros y vont de leur ace. En face, Aix n’a que son courage et sa volonté à offrir mais cela ne suffit pas. Le Cannet prend la main et ne la quitte pas (14-6,17-8, 20-12). Akimova conclut le set.

Le sursaut de Venelles

On ne donne alors pas cher des protégées de Rostagno et pourtant, ce sont bien elles qui font le break d’entrée (5-3) grâce notamment à un bon service de Drechsel.

Le Cannet refait son retard (8-8,10-10). Sur le service d’Abderrahim, bien aidée par la passivité de la réception locale qui ne répond plus, Aix reprend les devants (15-11,19-17). Le Cannet revient une nouvelle fois (22-22). À l’image de Trach qui sauve une balle en se jetant dans les balustrade­s et revient pour contrer, Aix est admirable de courage en défense et cela paie. Comme un symbole, c’est encore Trach qui conclut sur la première balle de set (25-22).

A cet instant, on sent bien que le troisième set sera décisif et malheur au vaincu. Et une nouvelle fois, Aix prend les devants (7-3, 9-5) et la Palestre devient fébrile.

Akimova intenable

Akimova sort alors de sa réserve et redevient la grande Vita, celle qui a fait trembler l’Europe. Kobzar au service, Akimova à la finition, Aix prend l’eau de toutes parts et n’arrive plus à réagir (1212,17-13,20-15). Akimova met fin à leur supplice (25-17). Le match est plié et le dernier set est une balade cannettane. Les Azuréennes font valoir leur supériorit­é athlétique et physique sur chaque ballon (7-2, 10-5, 15-10). Akimova, sur tous les fronts, est intenable, et mérite son titre de MVP de la rencontre. C’est elle qui, une nouvelle fois, conclut (25-14). La Palestre peut alors exulter et reprendre en choeur : «On est en finale ! On est en finale ! ».

Rendez-vous maintenant dimanche pour le match aller contre Mulhouse à La Palestre. « Notre objectif, c’est le titre » avait proclamé il y a quelques semaines, Jelena Lozancic, la présidente. Le rendez-vous est fixé à 18h pour écrire une nouvelle page de l’histoire du club. Mulhouse est prévenu : Le Cannet compte bien conserver son titre.

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Bravo Mesdemoise­lles !

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