Monte-Carlo raconté par les éditions Assouline
Ségolène Cazenave Manara signe cet ouvrage en anglais inclus dans la collection Travel de la prestigieuse maison d’édition, qui a voulu concentrer dans ce livre, l’ADN de la Principauté.
Curieusement, c’est une destination qui manquait à la prestigieuse collection Travel de la maison d’édition Assouline. L’oubli est réparé et voici en librairies, Monte Carlo, couverture en soie bleue et logo rouge et blanc, qui rejoint Palm Beach, Gstaad, Comporta, Tulum, Saint-Tropez ou Ibiza (tout premier volume paru en 2017) dans cette série particulière qui compte 33 titres – au tirage prestigieux – consacrés à des destinations chics voulant « emmener les lecteurs en voyage dans les villes les plus convoitées du monde pour partager les histoires, les hauts lieux et les images qui ont rendu ces lieux emblématiques », soufflent les équipes de la maison d’édition fondée en 1994, à Paris, par Prosper et Martine Assouline, aujourd’hui installée à New York, et présentée comme « la première marque de luxe dédiée à la culture ».
La grande et les petites histoires
Le catalogue d’Assouline, qui soigne chaque parution tant sur le fond que sur la forme avec l’ambition affichée de faire du livre un objet d’art et d’exposition, compte 1 700 titres. Et Monte
Carlo, paru en mars dernier, est le premier pleinement dédié à l’histoire et la vie de la Principauté. Ségolène Cazenave Manara, auteure et journaliste qui vit depuis douze ans à Monaco, a soumis l’idée à sa cousine, Martine Assouline, qui lui a permis de lancer le travail de rédaction. L’auteure a tissé des liens depuis son enfance niçoise et vingt-cinq ans de vie parisienne, avec de nombreux Monégasques. Elle a voulu s’attacher à imprégner les pages de l’ADN de l’endroit dont elle parle, en s’appuyant notamment sur le fond photographique hors normes de la Société des Bains de Mer, premier partenaire de cette édition au format XXL où l’image a pleinement sa place. En parallèle, le récit s’attache à la grande et aux petites histoires de Monaco, de ce qui constitue le pays, ses actions, son art de vivre. Mais aussi son action et son rayonnement culturel que l’auteure a souhaité mettre en pleine lumière.
Une préface du souverain
Forcément une salve de clichés glamour, poétiques, idylliques, témoigne aussi de l’effet d’attraction des 2 kilomètres carrés sur les stars du monde entier. De page en page, on passe de Sinatra à Lady Gaga. Le premier coutumier des galas à la Salle des Étoiles. La seconde que l’on retrouve dans les bras des patrons du Sass Café pour un after après un concert en Principauté. Il y a aussi ce cliché de 1966 d’un Rudolf Noureev au sommet sortant des eaux au Monte-Carlo Beach. L’iconographie est un point fort de l’ouvrage pour qui aime la Principauté et voudrait en avoir la quintessence dans sa bibliothèque.
Derrière la destination étincelante, Ségolène Cazenave Manara, voulait aussi montrer que Monaco est également un endroit avec « une identité forte, chargée d’histoire ». La préface de l’ouvrage, signée par le prince Albert II en témoigne et remet l’église au milieu du village, le Palais au milieu du Rocher.
Cazenave Manara, aux éditions Assouline. 296 pages. Prix : 105 euros. Disponible à la Fnac, chez Sabrina Monte-Carlo et dans les boutiques de la SBM.