Honda Hornet CB 750 RETOUR GAGNANT

Les fans ont adoré les Hornet 600 et 900, reines des roadsters entre 1998 et 2014. La Hornet CB 750 revient avec un nouveau look et un bicylindre très abouti.

Quoi de neuf ?

L’esthétique peut surprendre, mais on s’habitue petit à petit aux lignes dynamiques de la Honda Hornet CB 750. On remarque tout de suite une selle pilote très basse et une selle passager plus haute mais très succincte. Le réservoir de 15,2 litres autorise une autonomie de 350 kilomètres. On note un cadre type diamant en acier, une roue arrière de 160, des jantes aluminium et des disques de freins « pétales ». Quatre coloris sont proposés au choix : noir, blanc, gris mat et jaune mat.

Côté finances

Avec un prix de 7 999 euros, la Honda Hornet CB 750 est bien placée pour concurrencer

En selle

La position de conduite est très confortable. La selle, très basse, est positionnée à 795 mm du sol, ce qui permet à un(e) pilote de 1,60 mètre d’avoir les deux pieds au sol. Devant, une petite tête de fourche abrite un écran TFT de 5 pouces plutôt lisible. En ville, la moto est facile à emmener, le twin étant très disponible à bas régime. Le rayon de braquage est un peu court, mais les 190 kg de la moto et la faible hauteur de selle permettent de la manoeuvrer facilement. Pour le (ou la) passager(ère), le confort est assez spartiate, mais suffisant pour des petites distances.

ses principales rivales : la Yamaha MT07 affichée exactement au même prix et la Kawasaki Z650

(7 499 euros).

Sur la route

Trois modes de conduite sont à sélectionner à partir d’un commodo facile à manipuler : pluie, route et sport. Un mode personnalisable (HSTC) permet d’agir sur le contrôle de traction, la puissance et le frein moteur. On sélectionne le mode sport et on met du gaz à bas régime.

Le bicylindre se révèle très coupleux (7,70 mkg à 7 250 tr/mn), l’accélération linéaire, le moteur puissant (92 ch à 9 500 tr/mn) et plein en haut et en bas. C’est un vrai plaisir de rouler et d’enchaîner les six vitesses, notamment avec le quick shifter (en option). Le châssis est sain, à la fois rigide et précis. Les suspensions Showa, fourche inversée et monoamortisseur réglable ainsi que les freins (deux disques à l’avant, un à l’arrière) font parfaitement le travail. Cette Hornet se montre très joueuse. Elle bénéficie, ce qui ne gâche rien, d’un échappement au bruit mélodieux.