Six lancements mondiaux au menu cette année
Le salon Top Marques, en marché de l’hypercar et de la supercar qui compte, est régulièrement choisi par les constructeurs et marques pour dévoiler en avant-première des modèles d’exception. Cette année, six lancements mondiaux sont programmés en Principauté. Si Salim Zeghdar, président délégué de Top Marques, est tenu au secret par une marque automobile européenne pour l’un d’entre eux, il a néanmoins pu s’épancher sur les cinq autres nouveautés. Focus.
■ Le premier eroadster électrique sans batterie
La société nanoFlowcell présentera sa Quantino twentyfive, une voiture de sport électrique sans… batterie, après 8 années de développement continu et 500 000 kilomètres d’essai. Le carburant, provenant d’eau de mer ou d’eaux usées, transporte des molécules bi-ION nanostructurées qui alimentent quatre moteurs électriques. Sur son site, le constructeur revendique 1930 kilomètres d’autonomie et moins de trois secondes pour passer de 0 à 100 km/h.
■ La Dallara Stradale IR8 produite à 25 exemplaires
Stars Monte Carlo dévoilera la Dallara Stradale IR8 tribute, une édition exclusive limitée à seulement 25 exemplaires dans le monde. « Une livrée iconique, un nouveau système de boîte de vitesses robotisée et de nombreuses améliorations en hommage à la IR8 ayant remporté l’Indy 500 en 1998, il y a 25 ans », détaillent les organisateurs qui, l’an passé, avaient pu compter sur la présence de la Dallare Stradale D50 pour les 50 bougies de la marque italienne.
■ Deux Ford Broncos
Deux Ford Broncos remasterisées, fabriquées à la main par le restaurateur de luxe américain Velocity, seront aussi présentes au Grimaldi Forum.
■ Le Rover lunaire de Venturi
Franck Baldet, directeur technique chez Venturi, le concède bien volontiers : avec le lancement mondial de son Rover lunaire, la firme monégasque fait figure « d’extraterrestre » au salon Top Marques. Nous l’annoncions dans nos colonnes le 1er avril – et ce n’était pas un poisson d’avril – le robot électrique a raflé son ticket pour une mission dans l’espace puisque celui-ci partira d’ici 2026 vers la Lune, à bord de la fusée Starship de la société SpaceX d’Elon Musk. À disposition de la NASA, en pleine reconquête de la Lune avec son programme Artemis et l’envoi d’astronautes sur ce satellite naturel hostile, ce rover pourra y vivre dix ans dans des conditions extrêmes. « Là-haut, il n’y a pas d’air, la régolithe est abrasive et les températures extrêmes. Dans les cratères, elles peuvent atteindre -230 degrés où il y a de la glace et 90 degrés en plein soleil, explique Franck Baldet. Ce rover pourra participer à la mise en place d’infrastructures pour créer une base qui sera un point de départ pour Mars. Il pourra faire de l’exploration et de la recherche pour comprendre l’existence de la planète Terre, la création du système solaire. »
Il pourra être piloté par les astronautes à bord, être commandé depuis la future station en orbite lunaire ou depuis la Terre.