L’automobile à Monaco
Alignée parmi d’autres bolides d’exception devant le casino de MonteCarlo, la Ferrari Enzo attire instantanément le regard des passants du fait de sa rareté, seulement 400 exemplaires ayant été produits dans le monde. Celle-ci – ces passionnés de mécanique l’ignorent au moment de la mitrailler en photo – affiche seulement 4 800 kilomètres au compteur et appartient à… Fernando Alonso, pilote de F1, ancien pensionnaire de la Scuderia Ferrari et deux fois champions du monde chez Renault.
Ce bolide d’exception fera partie des 40 à 50 pièces Ferrari proposées lors d’une vente aux enchères, le jeudi 8 juin à 18h à Top Marques. Une nouveauté pour le salon qui a signé un contrat de trois années avec Monaco Car Auctions, nouvel acteur monégasque dans le domaine des ventes enchères. «Sa mise à prix est autour de 3,5 millions d’euros, dévoile Laurent Blomet, fondateur et PDG de la société. Nous proposerons aussi une voiture unique au monde qui avait été présentée au salon de Genève en 1976. C’est une beach car construite sur le même format qu’une Fiat 500 Spiaggina. Elle avait disparu des radars depuis plus de 35 ans et son propriétaire a jugé favorable cette opportunité de la vendre aux enchères. » Pour le reste, Laurent Blomet n’en dévoilera guère plus et invite à guetter la sortie du catalogue de vente, quinze jours avant le début de Top Marques.
Souci de transparence
Il l’assure, cette vente ratissera large. Tant sur les générations de Ferrari, des années soixante à aujourd’hui, que sur le profil des acheteurs. « Il y aura des pièces à plusieurs millions d’euros, certes, mais aussi d’autres à plusieurs dizaines de milliers d’euros. L’idée est de séduire un public aussi large que possible. » À leur arrivée sur la Côte d’Azur, les Ferrari seront stockées dans un « bunker » à proximité de Monaco. Elles feront toutes l’objet d’une expertise individuelle par un expert indépendant en présence d’un huissier de justice pour que la procédure soit consignée. « Les automobiles doivent être en parfait état ou inscrites dans un projet de restauration. La transparence est primordiale pour nous, tant du point de vue de leur histoire que de leur état. »