Monaco-Matin

La Roca Team fait chavirer de bonheur Gaston-Médecin

La salle Gaston-Médecin a vécu une soirée majestueus­e avec la qualificat­ion de l’AS Monaco pour le Final Four de l’Euroligue. La plus grande de son histoire tout simplement. Récit.

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Et puis tout à coup, le Rocher s’est mis à érupter comme un volcan. La salle GastonMéde­cin n’a jamais fait autant de bruit que lors de ces deux dernières minutes ahurissant­es durant lesquelles la Roca Team est allée chercher une qualificat­ion de folie pour le premier Final Four de son histoire. Les joueurs ont sauté comme un seul homme au milieu du terrain et les fans ont chanté à l’unisson pour célébrer leurs héros. Des héros comme Elie Okobo qui n’ont pas manqué de saluer leur sixième homme : « Les supporters en tribunes, ils ont tout simplement été incroyable­s. Je n’ai jamais vécu ça, une pareille ambiance pour aller chercher un Final Four sur un game 5. C’était un match de fou, et cette victoire elle est aussi pour eux. »

Le prince Albert II et tous les ministres présents

Difficile de donner tort au meneur internatio­nal français. Il s’agissait de la rencontre la plus importante de l’histoire du club, et même du sport monégasque depuis de nombreuses années. Et ça, les supporters asémistes l’ont bien compris hier. 4 900 fans monégasque­s déchaînés face à 150 Israéliens qui n’ont du coup été que très peu entendus

contrairem­ent aux games 1 et 2. Ferxel Fourgon en chef de file et speaker fou qu’il est, a donné le tempo en allumant les premières banderille­s. Gaston-Médecin s’est empressé d’emboîter le pas

pour vivre une soirée unique en son genre et faire de ce mercredi 10 mai une date à graver à tout jamais. Pour lui ce match, c’était un peu à la vie à la mort : « Avant cet ultime affronteme­nt d’une intensité

maximale, je me suis dit que j’allais arriver à la salle comme un warrior, un taureau qui rentre dans une arène. Je voulais porter le public avec moi et l’ambiance fut digne de ce nom. C’est complèteme­nt fou ce qu’on vient de vivre. »

La Roca Family avec en chef de file le prince Albert II et l’ensemble des ministres a poussé pendant plus de 40 minutes. Des inconditio­nnels venus de loin, comme c’est le cas pour Johan, un fidèle depuis de nombreuses années : « J’ai pris la route ce matin en partant de Lyon, car je me disais que je ne pouvais pas louper pareil événement. Et quel pied, quel plaisir, je n’ai pas les mots ! Les joueurs ont mouillé le maillot comme ce n’est pas permis, et m’ont procuré un plaisir indescript­ible. L’aventure n’est pas finie, et je vais aller au Final Four pour les soutenir jusqu’au bout. Ils le méritent, ils font rayonner le sport en Principaut­é. » C’est ce que devront également faire bon nombre de fans pour pousser encore un peu plus leurs hommes dans cette fin de saison haletante et excitante. Cette demie sera en plus une revanche de l’an dernier puisque les hommes de Sasa Obradovic croiseront le fer avec l’Olympiakos qui les avait éliminés en quart au terme d’un game 5 toujours dans les mémoires. Le décor est planté.

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Un money time irrespirab­le qui a vu Monaco l’emporter et permettre à ses supporters de laisser exploser leur joie.

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