Accusé de diffamation Bigard relaxé à Draguignan
Le tribunal correctionnel de Draguignan a prononcé hier la relaxe de Jean-Marie Bigard. L’humoriste était poursuivi pour diffamation par la productrice varoise Chrystel Camus. Elle lui reprochait des propos tenus le 23 septembre 2022 chez nos confrères de Sud Radio.
Elle demandait 60 000
En réponse à une intervention de Chrystel Camus dans l’émission Touche pas à mon poste sur fond de conflit dans l’organisation d’un spectacle en duo avec Dieudonné – elle prévenait qu’une procédure serait lancée et des dommages et intérêts demandés si le contrat n’était pas respecté –, Jean-Marie Bigard avait répliqué avec toute la verve qui le caractérise : « Elle est quand même arrivée à 14 millions. Alors moi je lui ai dit, 14 millions, dans la mesure où tu vas te les prendre dans le cul, il va falloir bien les rouler parce que tu vas t’abîmer le trou de balle ! »
Une autre procédure pour diffamation
« Elle s’amuse à prendre des spectacles qu’elle ne produit pas du tout, avait-il poursuivi en direct à l’antenne. Elle vend des places et puis elle garde l’argent. C’est ce qu’elle est en train de faire avec le symphonique de MonteCarlo.
»
S’estimant diffamée par « des propos qui ont porté atteinte à son honneur et sa considération, surtout quand on évolue dans le milieu du spectacle », selon son avocat Me Hubert Drevet, Chrystel Camus réclamait 60 000 euros de dommages et intérêts.
Elle a été déboutée de l’ensemble de ses demandes. Le tribunal a estimé que les propos de Jean-Marie Bigard, même choquants, formalisaient seulement un désaccord contractuel. Hasard du calendrier judiciaire, ce mercredi, Chrystel
Camus a une nouvelle fois été au coeur d’une procédure pour diffamation. Cette fois-ci, elle devait prendre place sur le banc des prévenus. L’orchestre Hexagone de Monaco poursuit la productrice pour des propos tenus sur YouTube et les réseaux sociaux en octobre 2022. Dans le cadre d’un conflit portant sur la rémunération des artistes, elle y accusait notamment le chef d’orchestre d’être un « maître chanteur ».
En défense, Me Drevet comptait plaider l’exception de vérité.