Violette d’Urso, lettres à l’absent
Elle compte parmi les jeunes auteures à découvrir ce week-end à Hyères : à 23 ans, Violette d’Urso vient de publier son premier roman « Même le bruit de la nuit a changé ». L’histoire d’Anna, jeune femme en quête d’identité et de repères. Elle était une fillette de 6 ans lorsque son père décède tragiquement. Crise cardiaque. Dès lors, entourée de sa mère et de ses soeurs, l’enfant apprend à vivre avec l’absence. Se construit avec les souvenirs autant qu’avec son imaginaire. Idéalise ce père trop tôt disparu. Devenue une jeune adulte, Anna part sur les traces de son père en Italie, dont il était originaire. Un voyage pour comprendre cet homme qui évoluait entre ombre et lumière. Son nom ne vous dit peutêtre rien… Cependant Violette d’Urso est la fille d’Inès de La Fressange et de Luigi d’Urso, homme d’affaires italien décédé en 2006. Il y a beaucoup d’elle bien sûr dans cette histoire, beaucoup de son père dont elle a découvert les parts d’ombres au fil de ses recherches.
Pour un premier roman, qui se lit comme le journal intime d’une jeune fille qui enquête sur le passé de son père et, au-delà, sa propre histoire, le sujet n’est pas facile. La mort d’un parent, l’absence… Violette d’Urso s’en tire de fort belle manière. La plume est délicate, sensible, rehaussée sans doute par la part d’elle qui accompagne les mots sur le papier.
L’auteure participe samedi après-midi de 15 h 30 à 16 h 15 à un Grand Entretien sur le thème « Hymnes à la vie (quand le chemin du récit se fait lumineux pour faire face au chagrin et à la perte) ».