Eux ont tout donné !
Avant la défaite des pros, les anciens Aiglons se sont régalés sur la pelouse de la Meinau face à leurs homologues strasbourgeois sous les yeux d’une légende des deux clubs : Roger Jouve.
Les anciens du Gym ont encore de beaux restes sur tous les terrains de jeu. Samedi matin, la délégation niçoise composée des Alberganti, Collet, Di Costanzo, Crétier, Calatraba, Gallo, Dja Djédjé, Tamazout, Calegari, Nogueira, Sanchez, Esposito et la dernière recrue Genevois, a pris la direction de Bâle-Mulhouse depuis l’aéroport de Nice. On était avec elle tout au long de ce week-end alsacien durant lequel les blagues ont fusé, un peu moins les tacles et encore moins les accélérations balle au pied. Grande classe, le club du Racing a mis à disposition un bus pour effectuer le trajet jusqu’à Strasbourg. Au côté de Roger Jouve, gloire du Gym et du club alsacien, avec lequel il a remporté le titre de champion de France en 1978, on a eu le privilège de remonter le
temps et d’évoquer ces fameuses années 70 dont parle quotidiennement une génération de Niçois, à commencer par Philippe Camps, notre chef des sports. L’entretien paraîtra dans quelques jours et on vous conseille vivement de le lire tant M. Jouve, “une légende” à en croire l’autre légende, celle de Gym Tonic, régale par sa faconde.
Désireux d’entretenir un lien avec son passé et sa riche histoire, le club de Strasbourg a accueilli l’OGC Nice avec une élégance rare. Réception non loin du stade, discours du président Marc Keller, mise à disposition de la Meinau, alors que le club joue sa survie en Ligue 1, respect ! « C’est un vrai honneur d’être là et d’être accueilli de la sorte », a réagi Patrice Alberganti, le président des anciens Aiglons.
Le message de Bocquet
« Un club n’est rien sans un attachement profond à son territoire et Strasbourg est un bel exemple », a poursuivi Fabrice Bocquet, le directeur général du Gym, qui n’a pas manqué le cocktail qui a précédé la rencontre entre les deux équipes. Un match entre vétérans d’un niveau technique somme toute acceptable, à l’instar d’Eric Mouloungui, passé par les deux clubs, et auteur de l’ouverture du score sur une sublime frappe enroulée du gauche. 1-0 après deux minutes de jeu, on a craint le pire pour les Niçois mais l’entrée d’Alberganti à la place de Gallo, fauché en plein vol par une blessure au mollet après un début de match plein d’envie et d’abnégation, a sonné la révolte. Sur son premier ballon, le président a envoyé Dja Djédjé dans la profondeur et lui a offert la balle d’égalisation. Au milieu, Di Costanzo a fait apprécier sa technique intacte mais le Gym a eu du mal à tenir la distance. Juste avant
la mi-temps, Sabo a redonné l’avantage au Racing sur une frappe du droit imparable pour Brunner, décisif à de nombreuses reprises par ailleurs. En seconde période, Mamadou Niang a inscrit le but du break (3-1, score final). Corentin Martins, lui, a fait vibrer la Meinau comme du temps de sa splendeur au coeur des années 90. « Après Amsterdam, les anciens de l’équipe de France, on a encore passé un superbe moment tous ensemble, merci à Strasbourg ! »
V.M., À STRASBOURG