L’art et la lumière
Adepte du travail de la lumière, qu’elle installe comme un décor de cinéma et dompte par instants fugaces, Nawal Amarech pratique la photographie comme une évidence, autour d ’oeuvres en noir et blanc tout en contraste.
Passionnée d’art depuis son jeune âge, Nawal Amarech a étudié l’archéologie, l’égyptologie, le dessin, avant de découvrir la photographie qui est devenue une réelle passion. Inspirée par la lumière de Marrakech et les décors de Paris, Nawal Amarech a choisi de partager son temps dans ces deux grandes villes. Native de Casablanca, une fois son bac en poche, elle s’envole vers Paris pour étudier le cinéma et le théâtre au Cours Florent avant d’intégrer la renommée École du musée du Louvre. L’artiste, aujourd’hui photographe, a notamment participé à une exposition sur la thématique de l’eau lors de la Cop 22 qui se tenait à Marrakech en novembre 2016. Du 4 mars au 6 mai dernier, la jeune femme s’intéressait au thème de la lumière lors d’une exposition collective à la 6.4 Gallery de la ville ocre. Après un passage au Maroc pour travailler sur un film américain, Nawal revient à Paris et décide de s’inscrire dans une école de photographie, le centre Iris. Étudier l’argentique et apprendre à développer ses photos elle-même lui ont permis de faire ses armes en tant que photographe. Tantôt photographe artistique, tantôt photographe de mode, Nawal a notamment collaboré avec Louis Vuitton, et plusieurs éditions du magazine Vogue. “J’ai fait un shooting pour Louis Vuitton, qui a été essentiel et très positif pour moi, avec Raul Higuera, qui est un très grand photographe auprès de qui j’ai fait mes armes. J’ai également collaboré avec de grands magazines comme l’italien Tranoi pour la Fashion Week, avec Armand Hadida pour L’Éclaireur, et avec Jean-Daniel Lorieux qui est un ami, et l’un des grands parrains de la photographie”, déclarait-elle au magazine Celebrity. Tout au long de son parcours, elle garde intacte sa fascination pour ce qui est pur, profond, intime. Dans son travail, qu’elle aborde avec une haute technicité, elle développe un point de vue sensuel sur le monde, s’attache aux intentions, prône l’amour et cultive les contradictions. Figure nouvelle de la photographie, ses oeuvres font partie de collections privées importantes en Afrique, en Italie et au Qatar.
2017 est une année très productive pour l’artiste. Elle prépare actuellement une exposition dans le jeune espace éponyme de la galeriste à Rabat et participe dans le même temps aux Rencontres de la photographie à Arles du 3 juillet au 24 septembre. Enfin, la photographe présentera à la rentrée une exposition sur le thème du Petit Prince à La Mamounia de Marrakech.