La Nouvelle Tribune

‘‘Get Out’’ installe ses mystérieus­es salles d’escape game à Casablanca

- H. Zaatit

Vous avez une heure pour en sortir… vainqueur ou vaincu ! Mais il y a de fortes chances que vous ratiez le premier coup, à moins que vous n’ayez les talents d’un véritable détective, car la tâche n’est pas de tout repos : plusieurs énigmes sont à décoder, et de nombreux pièges sont à éviter. L’essentiel reste tout de même le fait de faire travailler ses capacités de déduction, de réflexion et d’observatio­n, car c’est en situation de stress que ces qualités sont mises à l’épreuve. Plantons d’abord le décor ! Nous sommes en fait devant un jeu en vogue dans le monde, qui constitue la déclinaiso­n physique des jeuxvidéos de type ‘‘escape room’’ inventés au Japon en 2005. Le concept consiste en la recherche d’indices disséminés dans une pièce et à les combiner entre eux. Telle est la seule chance d’avancer dans l’énigme et parvenir à sortir. Généraleme­nt, construits autour d’une histoire, “l’escape game” de Get Out se veut une expérience unique digne des romans policiers, où le suspens règne de bout en bout. Les joueurs sont invités à savoir enquêter, fouiller, chercher, choisir les indices pertinents, les mettre en relation les uns avec les autres pour résoudre des énigmes, ouvrir des coffres ou des mallettes, déverrouil­ler des cadenas… Ici, l’esprit d’équipe compte beaucoup. Idem pour la gestion du stress et de tout ce qui est en mesure de perturber le cours normal de l’enquête, tandis que les minutes s’écoulent et l’adrénaline monte au fur à mesure du déroulemen­t de l’aventure. Ce qui en fait aussi un jeu prisé des entreprise­s quand elles mènent des opérations “team building”. Les joueurs doivent faire preuve d’esprit d’équipe.

À Casablanca, sur le Bd Roudani précisémen­t, la franchise française Get Out vient d’installer son site “escape game”, le premier au Maroc à proposer ce type d’enquêtes ludiques aux joueurs adultes. Pour le moment, deux ‘‘escape room’’ aux décors et accessoire­s parfaiteme­nt soignés et aux énigmes bien ficelées, pouvant accueillir jusqu’à 6 personnes, sont accessible­s. Au menu : deux histoires bien différente­s. La première, la ‘‘Panic Room’’, nous ramène au 22 novembre 1963… quelques heures après l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Les joueurs incarnent le VicePrésid­ent et les membres du gouverneme­nt américain. Placés dans la pièce de sécurité de la Maison Blanche, il doit identifier des menaces, déjouer un complot, afin de pouvoir sortir à temps pour reprendre le contrôle du pays. Tel est le challenge.

L’autre histoire, «Cunningham», se déroule à Londres en 1999. Le commissair­e J. Cunningham, qui enquêtait sur la série de meurtres ignobles de «John the Butcher», a disparu. C’est maintenant au tour des joueurs d’enquêter et de découvrir ce qui lui est arrivé.

Sami Benjelloun, Vincent Liogier et Samuel Lefevre sont les principaux créateurs de la franchise ‘‘Get Out’’ de Casablanca. Destiné aux familles, groupes d’amis et aux entreprise­s, leur projet se veut avant tout un espace offrant à ses hôtes la possibilit­é de devenir, le temps d’un escape game, de grands détectives à la manière de l’inspecteur Columbo, Sherlock Holmes ou encore Hercule Poirot…

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