Une émission subordonnée de 1,5 MM DHs pour le développement en Afrique de AWB
Attijariwafa bank, comme tout le système bancaire, continue de se refinancer sur le marché des capitaux par des émissions obligataires subordonnées, voire perpétuelles.
C’est ainsi qu’elle vient de lancer une nouvelle émission obligataire subordonnée de 1,5 milliard de dirhams. Son stock d’obligations subordonnées était de 10, 760 milliards en 2015 de 12, 770 en 2016 pour atteindre les 13, 319 MMDH en 201, pour un total de capitaux propres de plus de 40 milliards de dirhams au 31 décembre 2017 et un capital social de 2 035 272 260 dirhams.
Celui-ci est réparti en 203 527 226 actions d’une valeur nominale de 10 dirhams chacune.
Les objectifs de l’actuelle opération d’émission subordonnée pour Attijariwafa bank, sont les mêmes que pour les précédentes, c’est-à-dire la poursuite de la mise en place de sa stratégie de développement, à l’international notamment.
Et tout particulièrement le renforcement de sa présence au Maghreb et le développement des activités en Afrique Centrale et Occidentale. En effet, le Groupe AWB s’inscrit dans la phase de lancement de la 2ème étape du développement africain du Groupe à travers l’implantation dans certains pays anglophones à fort potentiel.
Pour ce faire, la présente émission subordonnée de 1,5 milliard de dirhams va renforcer les fonds propres réglementaires actuels d’Attijariwafa bank, et par conséquent son ratio de solvabilité.
Car, selon les exigences de Bank AlMaghrib relatives au calcul des fonds propres réglementaires des établissements de crédit, les fonds collectés par le biais de la présente opération seront classés parmi les fonds propres de catégorie 2. Ainsi, la note d’information de l’émission en question détaille les risques réglementaires imposés au système bancaire, dont le plus important est ce Ratio de Solvabilité.
Celui-ci, sur capital social d’Attijariwafa bank, démontre que la banque dispose d’une assise financière solide lui permettant de faire face à l’ensemble de ses engagements.
Sur les 3 dernières années, 2015, 2016 et 2017, il a été respectivement de 12,65%, 14,24% et 12,72%.
Les directives de la Banque Centrale relatives au calcul des fonds propres réglementaires des banques et établissements de crédit suivant la norme Bâle III, sont claires.
A ce tire, le groupe Attijariwafa bank est tenu de respecter, sur base individuelle et consolidée, un ratio sur fonds propres de base au moins égal à 8,0%, un ratio sur fonds propres de catégorie 1 au moins égal à 9,0% et un ratio sur le total des fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 (capital et émissions), au moins égal à 12,0%. Attijariwafa bank est aussi tenue de constituer un matelas additionnel de fonds propres, permettant d’absorber les chocs des stress tests réglementaires et internes et de garantir le respect des seuils décrits ci-dessus post stress tests.
Il s’agit de stress tests sur le risque de crédit : défaut des contreparties les plus vulnérables, migration de 10% à 15% des créances représentant un risque élevé. Mais aussi de stress tests sur le risque de marché : dépréciation du dirham par rapport à l’Euro, déplacement de la courbe de taux, dépréciation de la valeur liquidative des différents OPCVM (obligataires, monétaires). Et de stress tests sur le risque pays : stress tests sur les crédits non-résidents dans les pays connaissant des risques d’instabilité politique. La présente émission d’obligation subordonnée de 1,5 milliard de dirhams s’inscrit dans le cadre d’un programme global initié par le Conseil d’Administration, réuni le 17 octobre 2016 et approuvée par l’Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires réunie extraordinairement en date du 22 novembre 2016.
Celle-ci a autorisé une émission d’obligations pour un montant global de huit milliards (8 000 000 000) de dirhams et a donné tous pouvoirs au Conseil d’Administration à l’effet de procéder à une ou plusieurs émissions. En conséquence, l’émission en