Le collectif Démocratie et Libertés, briseur de tabous !
Noureddine Ayouch et ses amis du Collectif Démocratie et Libertés s’apprêtent à organiser une rencontre qui ne manquera certainement pas de faire couler beaucoup d’encre. Et en matière de libertés individuelles, l’heure est à la mobilisation tous azimuts…que certains le veuillent ou non.
En effet, du 22 au 23 juin prochain, à Casablanca, ledit Collectif va organiser un Colloque International sous le thème “Libertés Individuelles à l’ère de l’État de Droit”.
Une conférence-débat où toutes les questions problématiques et polémiques qui traversent la société marocaine seront au menu et les organisateurs ont osé des sujets tabous et d’une grande sensibilité. Et ce sont Noureddine Ayouch et un nombre important d’acteurs de la société civile maghrébine, arabe et internationale, progressistes pour la plupart, qui montent au créneau.
Pendant deux jours, ils vont en effet et en détail débattre d’abord de la thématique ‘‘Le monde musulman et la liberté de conscience’’.
Le deuxième panel traitera des “Droits des minorités religieuses : libertés de conscience, de croyance et de culte”. Le troisième panel, non des moindres, se rapporte à ‘‘Politique et Religion, quelles perspectives de sécularisation’’. Au menu également, la thématique-problématique ‘‘Droit à l’héritage : égalité hommes/ femmes’’.
Par ailleurs, un panel sera consacré au ‘‘Droit de disposer de son corps et de la sexualité’’. En on ne s’arrêtera pas en si bon chemin, puisque le colloque prévoit également un panel sur ‘‘Les rapports hors mariage, l’homosexualité…’’. Ces thématiques seront débattues par des intervenants d’obédience idéologique et religieuses différentes et des acteurs associatifs connus pour leurs positions progressistes et modernistes. La séance inaugurale connaîtra la participation du ministre RNI de la Justice Mohamed Aujjar. Le SG du PPS, Mohamed Nabil Benabdellah sera également de la partie pour reprendre, peutêtre, avec des convictions qu’il avait mises de côté, durant sa cohabitation avec les islamistes du PJD.
Les sujets au menu ne manqueront sans doute pas d’en mécontenter beaucoup, pour ne pas dire alimenter davantage la confrontation entre les conservateurs et les progressistes alors que des représentants des «minorités religieuses», chrétiens, chiites et ahmadistes participeront aux débats.