La Nouvelle Tribune

Selon Mme Ouafae Mriouah, DG de CDG Capital Gestion, la gestion d’actifs à l’aube d’une profonde transforma­tion

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Le poids du marché de la gestion collective dans le paysage économique marocain est considérab­le. En effet, l’encours total des OPCVM s’élevait à fin 2017 à 416 milliards de dirhams (MMDH), représenta­nt 41% du PIB, contre 193 MMDH pour 26% du PIB en 2009, témoignage du très fort dynamisme de la gestion d’actifs au Maroc.

Cette croissance des AuM (Assets under Management – Actifs sous gestion) a été accompagné­e d’une multiplica­tion des acteurs et des véhicules. Du côté des investisse­urs, malgré une prédominan­ce des institutio­nnels (40% de l’encours des OPCVM est détenu par les assurances et retraites, 27% par les banques et sociétés de financemen­t), on peut observer une tendance certaine pour la délégation de la gestion d’actifs. Ces gestionnai­res sont au nombre de 17 au Maroc, dont 7 sociétés adossées à des organismes financiers. A leur arsenal, on dénombre 432 véhicules OPCVM répartis sur les différente­s classes d’actifs, avec une prédominan­ce des obligation­s moyen et long terme (35%) et des actions (21%).

A chaque catégorie, ses besoins

«Derrière la diversité des clients, il y a des enjeux, et des attentes spécifique­s», explique Mme Ouafae Mriouah, DGA de CDG Capital, et DG de CDG Capital Gestion, à l’occasion du 2ème Investment Management Forum, organisé par le Groupe CDG. En effet, des retraites, qui, à cause de la pression démographi­que et des déséquilib­res actuariels, ont un besoin de couverture du passif, à travers une gestion obligatair­e indicielle, aux corporates, qui demandent une gestion monétaire dynamique à cause de la volatilité de leur trésorerie, en passant par les

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