La suppression de certains EEP est menée “avec diligence ”
Les opérations de suppressions de certains établissements ou entreprises publics (EEP) seront menées « avec diligence » et « de concert » avec les parties concernées, a affirmé le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.
En ce qui concerne les critères de suppression, les travaux préparatoires ont mis à profit les différentes analyses et recommandations formulées dans les rapports produits par plusieurs instances de contrôle, dont le Parlement, la Cour des comptes, l’Inspection générale des finances (IGF) et les organes chargés du contrôle financier ou des audits externes au sein du ministère, a indiqué M. Benchaâboun dans un entretien publié, vendredi, sur les colonnes de « Finances News ».
Les principaux critères considérés pour la suppression d’entités publiques « tiennent compte principalement de la nature de l’activité des EEP concernés en termes de pertinence et de potentiel de synergies/optimisation », a-t-il précisé.Sur un autre plan, il ne s’agira pas que de suppressions. Il y aura également des opérations de rapprochement et de regroupement qui permettront de générer de fortes synergies pour dégager des marges de financement et de nouvelles opportunités, a ajouté le ministre.
Et de rassurer: « Au-delà des critères, nous veillerons à ce que les décisions qui seront prises dans ce domaine contribuent à l’optimisation de l’action publique dans son ensemble, à la valorisation du capital matériel et immatériel des entités concernées et au développement des synergies ». De même, le ministre n’a pas exclu le recours, dans le cadre des actions de restructuration à mener, soit à des opérations de départs volontaires indemnisés dans le cadre de plans sociaux adaptés, ou à des redéploiements des ressources humaines vers d’autres organismes publics (ministères, EEP, etc).
Néanmoins, la sauvegarde des droits acquis des ressources humaines concernées constitue « une préoccupation centrale et constante » dans la préparation et la mise en oeuvre des restructurations en cours de préparation, insiste-t-il. Répondant à une question sur les économies et les synergies qui seront réalisées à travers cette réforme des EEP, M. Benchaâboun a estimé qu' »il serait prématuré d’avancer des chiffres précis sur les économies et les synergies qui seront réalisées à travers cette réforme » et ce, dans l’attente de la réalisation des études approfondies, au cas par cas, et la détermination des schémas adéquats et des montages financiers pour les différentes actions de restructurations envisagées.
Il a, dans ce sens, relevé que les fonds propres du secteur public, qui dépassent les 600 milliards de dirhams (MMDH), constitueront « un levier précieux si l’on met de l’ordre dans la logique de pilotage du secteur en distinguant entre les EEP commerciaux et ceux exerçant des missions administratives et sociales ». Aussi, les optimisations des programmes d’investissement (plus de 70 MMDH d’investissements annuels réalisés essentiellement par les EEP marchands) et les mutualisations des moyens sont « des sources certaines d’économies et de gains d’efficience », a fait valoir M. Benchaâboun.
L’Américain Keith Hansen a été nommé nouveau directeur pays de la Banque Mondiale (BM) pour le Kenya, le Rwanda, la Somalie et l’Ouganda, a annoncé l'Institution de Bretton Woods dans un communiqué. Cette nomination prend effet à partir du mardi 8 septembre et le nouveau directeur sera basé à Nairobi (capitale kényane), souligne le communiqué relayé mercredi par les médias kényans. Juriste de formation, Hansen remplace à ce poste le Colombien Carlos Felipe Jaramillo qui a été nommé vice-président pour l’Amérique latine et la région des Caraïbes. Il compte à son actif une «solide expérience interne» où il a pu occuper plusieurs postes de responsabilité au sein de l’institution multilatérale. «Sous la direction de M. Hansen, la Banque mondiale travaillera en étroite collaboration avec les quatre pays pour fournir des produits et des services innovants qui répondent à leurs divers défis de développement et contribuent à la réalisation d’une croissance économique durable et à la réduction de la pauvreté, en mettant l’accent sur la reprise économique postcovid-19», indique le document. Le nouveau directeur pays devra superviser un portefeuille actif de plus de 100 projets totalisant un investissement de plus de 13 milliards dollars dans ces différents pays.
Côte d'Ivoire : Le Forum ivoirien du digital mène ses travaux
La première édition du Forum ivoirien du digital ( FID), un cadre d'échanges en ligne entre les acteurs du digital en Côte d'Ivoire, s'est ouvert samedi autour du thème, «construire un environnement digital responsable et sécurisé». Ce forum qui rassemble une cinquantaine d'experts et de conférenciers avec des milliers de participants, permettra d'analyser l'évolution et la progression du digital en Côte d'Ivoire et ses implications économiques, politiques et sociales. Le FID vise ainsi à créer une saine émulation dans les activités digitales et déclencher une nouvelle dynamique du paysage digital en Côte d'Ivoire. Ces assises digitales ont été ouvertes par une conférence inaugurale sur le thème « Blockchain et son utilisation dans le foncier ».
Côte d'Ivoire : OCP Africa s’engage pour la production rizicole
Le gouvernement ivoirien, à travers le ministère de la promotion de la riziculture, et OCP Africa, filiale du Groupe OCP, ont signé, vendredi à Abidjan, un protocole d'accord visant à contribuer à la redynamisation de la production rizicole en Côte d'Ivoire. L’accord vise à accélérer la mise en oeuvre de la Stratégie nationale de développement de la riziculture 2020-2030, qui ambitionne de rendre la Côte d’Ivoire autosuffisante en riz avant 2025 et de faire du pays l’un des plus grands exportateurs africains à l'horizon 2030. L’accord couvre ainsi plusieurs domaines de coopération, dont le développement et la restructuration des chaînes de valeur des activités rizicoles et l’accès à des engrais adaptés, comme levier majeur d’amélioration de la productivité de la riziculture et des revenus des riziculteurs en Côte d’Ivoire.
Gabon : Plan d’urgence pour l’eau et l’électricité
La Société d'énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a annoncé dans son plan d’urgence qu’elle va injecter 7,85 milliards FCFA dans le Grand
Libreville qui compte 850 000 habitants. En matière d’alimentation en eau potable, ce sont 6,350 milliards FCFA qui vont être consacrés. En termes d’électricité, une enveloppe de 1,5 milliard FCFA va être débloquée pour des travaux d’amélioration des fournitures électriques au bénéfice de 4 000 foyers à Libreville, Owendo et Akanda, a déclaré le directeur général de la SEEG, Alain-Patrick Kouma, cité par la presse locale.
Côte d'Ivoire : Huawei lance un programme sur le digital
Le géant chinois des Télécoms, Huawei, a lancé lundi à Abidjan l'édition 2020 du Programme « Graine de l’avenir », visant à former sur la transformation digitale de jeunes étudiants sélectionnés via un concours dans les grandes écoles et universités du pays. Pour cette année, 30 étudiants dont sept filles ont été sélectionnés et bénéficieront d’une bourse de stage de deux mois en Côte d'Ivoire, où les meilleurs, retenus à l’issue d’un nouveau concours devraient suivre une formation en Chine, mais qui se tiendra à partir d’Abidjan via le système e-classroom à distance, en raison de la Covid-19.
Côte d'Ivoire : 1ère cotation pour NSIA Banque Côte d’Ivoire
La première cotation du Fonds commun de titrisation de NSIA Banque Côte d'Ivoire dénommée " FCTC NSIA Banque 7% 2020-2025 " aura lieu vendredi 18 septembre au compartiment des obligations de la BRVM. Une admission qui avait été annoncée à la faveur de lancement de l'opération. Du 7 février au 6 mars dernier, NSIA Banque Côte d'Ivoire avait lancé une opération de titrisation d'un portefeuille de créances afin de lever 40 milliards FCFA destinés à renforcer ses capacités de financement. Cette grande première pour un établissement bancaire dans la zone UEMOA avait été couronnée d'un franc succès. La banque qui avait obtenu dès le départ une prise de participation de l'IFC (Banque mondiale), a vu un réel engouement des investisseurs avec 60% des fonds mobilisés en dehors du continent africain. Il faut aussi noter que ce mécanisme financier innovant a séduit les particuliers qui ont représenté 97,31% des investisseurs.
Ethiopie : La privatisation d’Ethio Telecom ouverte aux internationaux à 40%
Le capital de l'opérateur public éthiopien «Ethio Telecom» sera ouvert à hauteur de 40 pc aux entreprises internationales, rapportent les médias éthiopiens. L'Etat conservera 55 pc du capital d«'Ethio Telecom» et 5 pc du capital sera réservé aux citoyens, précisent les médias qui reviennent dans ce sens sur une réunion présidée lundi par le Premier ministre Abiy Ahmed.
Ethiopie : Abuja et Lagos reliées à plus de 70 destinations
La compagnie aérienne «Ethiopian Airlines» va relier à partir de ce lundi Abuja et Lagos à son réseau mondial de plus de 70 destinations. Les villes concernées par les vols «d'Ethiopian Airlines» sont Toronto, Washington DC, Chicago, Newark, Londres, Paris et Manchester, rapportent les médias locaux. Les vols commenceront lundi d'Abuja et mardi de Lagos, souligne la même source, notant qu'Abuja sera desservi quotidiennement par un Airbus A350 et Lagos par un B777 quatre fois par semaine.
Ghana : Appel à un Conseil des affaires GhanaNigéria
Le président de la République du Ghana, Nana Akufo