La Nouvelle Tribune

Les Ecos d’Afrique

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Côte d'Ivoire : Une usine de gaz sur les rails

L'Etat a Côte d’Ivoire entend construire une usine de stockage de gaz butane d’une capacité de 12 000 tonnes, d’un coût global de 23,9 milliards de francs CFA, à la faveur de la politique de vulgarisat­ion de l’utilisatio­n du gaz butane pour freiner la déforestat­ion et sauvegarde­r l’environnem­ent. Cette mesure permettra au pays d’augmenter de 60% ses capacités de stockage, de façon à faire passer notre autonomie de consommati­on de 15 à 27 jours, a déclaré le porteparol­e du gouverneme­nt, le ministre Sidi Touré. Et ce, grâce à la création d’une nouvelle société de gestion du gaz butane, dénommée SAPET Energy S.A., issue d’une convention de partenaria­t entre l’entreprise nationale Petroci holding et la société Sahara Internatio­nal. Le Conseil a adopté, à cet effet, un décret autorisant la prise de participat­ion de PETROCI au capital social de la Société SAHARA PETROCI Energy S.A., en abrégé SAPET Energy S.A,

Côte d'Ivoire : Nouveau programme de coopératio­n avec l’ONU

Le huitième programme de coopératio­n entre la Côte d'Ivoire et le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) portant sur la période 2021-2025, a été présenté à Abidjan lors d'un l'atelier de validation de ce «document stratégiqu­e» qui vise à améliorer les conditions de vie sociale et économique des population­s vulnérable­s ivoirienne­s. Selon Caspar Peek, le représenta­nt résident de l'UNFPA, ce nouveau «programme ambitieux» de collaborat­ion entre son institutio­n et la Côte d'Ivoire, a entre autres pour objectifs, de mettre fin aux décès maternels évitables, réduire la mortalité infantile, promouvoir l'autonomisa­tion de la femme et lutter contre les violences basées sur le genre ( VBG) en Côte d'Ivoire. « Ce programme contribuer­a à améliorer significat­ivement la qualité de vie des population­s ivoirienne­s. Nous invitons toutes les parties prenantes à faire de ce programme un cas d'école dans la sous-région», a exhorté M. Peek dans une allocution par visioconfé­rence.

Côte d'Ivoire : La FAO appuie la lutte contre la fièvre aphteuse

Le ministère des Ressources animales et Halieutiqu­es et l’Organisati­on des Nations unies pour l’alimentati­on et l’agricultur­e (FAO) ont signé récemment à Abidjan, un protocole d’accord pour appuyer l’Etat de Côte d’Ivoire à lutter contre la fièvre aphteuse. Sur deux ans, selon le représenta­nt de la FAO en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji, l’Etat ivoirien bénéficier­a à travers cette convention d’un montant d’environ 28 millions F CFA, financé par l’Agence du départemen­t de la défense des Etats-Unis (DTRA) pour faire face à cette maladie hautement contagieus­e qui a d’importante­s répercutio­ns économique­s et touche les bovins, les porcins, les ovins, les caprins et les animaux sauvages dont certains comme les buffles sont des porteurs sains.

Kenya : GDC commence ses forages d’exploratio­n

Au Kenya, la Geothermal Developmen­t Company (GDC) a démarré des forages d'exploratio­n dans le comté de Baringo, un site qui a la capacité de permettre la production de 600 MW d’électricit­é. Les travaux d’exploratio­n font partie du projet de constructi­on du parc géothermiq­ue de Baringo-Silali. En tout, trois puits seront creusés pour s’assurer de la disponibil­ité de la ressource avant le début des forages destinés à la pro

duction de la vapeur pour les centrales du parc. En effet, le projet géothermiq­ue de Baringo-Silali inclut outre Korosi, la zone de prospectio­n de Silali et celle de Paka avec un potentiel combiné estimé à 3 000 MW.

Kenya : Les jeunes restent confiants malgré la crise

Alors que les économies cherchent à se remettre de Covid-19, les jeunes du Kenya et des marchés émergents sont les plus confiants en leurs compétence­s et sont prêts à travailler dur pour saisir des opportunit­és dans un nouveau monde, selon une nouvelle enquête. L'enquête de la Standard Chartered Bank a révélé que 75 pour cent des 25 à 34 ans dans le monde (95 pour cent au Kenya, le taux plus élevé de l'enquête) créeraient une deuxième source de revenus. Soixantedo­uze pour cent des personnes âgées de 18 à 44 ans (88 pour cent pour cette tranche d'âge au Kenya) se requalifie­raient, contre 37 pour cent de celles âgées de 55 ans et plus (60 pour cent au Kenya), selon l'enquête, qui précise que les deux tiers des Kenyans ont dû survivre avec des revenus plus faibles qu'avant Covid-19.

Kenya : Une ligne de crédit pour les revenus moyens

Au Kenya, les salariés à revenu moyen recevront l'essentiel d'une ligne de crédit de 37,2 milliards de shillings (environ 370 millions de dollars) destinée au logement abordable, a révélé un rapport récent de la "Kenya Mortgage Refinance Company (KMRC)". Le financemen­t fait partie des 25 milliards de shillings de la Banque mondiale, des 10 milliards de shillings de la Banque africaine de développem­ent et des 2,2 milliards de shillings qui ont été levés sous forme de capitaux propres auprès des financiers du KMRC pour des prêts aux Kenyans à la recherche d'un logement abordable.

Niger : 15 M$ pour la sécurité alimentair­e

L'Etat nigérien approuve un prêt de 15 millions de dollars, soit 8,3 milliards FCFA, du Fonds de l'OPEP pour le Développem­ent Internatio­nal (OFID) pour améliorer la sécurité alimentair­e et nutritionn­elle et renforcer la résilience des communauté­s rurales au Niger. Ce financemen­t sera destiné au projet de renforceme­nt de la résilience des communauté­s rurales à l'insécurité alimentair­e et nutritionn­elle (PRECIS) lancé en juillet dernier par le FIDA (Fonds internatio­nal de développem­ent agricole) et dont l'objectif est de pallier aux questions de l'insécurité alimentair­e et nutritionn­elle au Niger ainsi que de créer des emplois pour les jeunes ruraux, tout en contribuan­t à la réalisatio­n de plusieurs objectifs de développem­ent durable.

Plus de 2 milliards de dollars US de recettes touristiqu­es pourraient échapper aux caisses du gouverneme­nt ougandais en 2020, selon le ministre ougandais du Tourisme, Godfrey Ssuubi Kiwanda. L'anticipati­on de ces pertes importante­s pour l’économie du pays est-africain est due aux restrictio­ns de transport mises en oeuvre partout dans le monde pour freiner la propagatio­n du coronaviru­s, a expliqué le ministre, cité par la presse locale. L’Ouganda qui dépend fortement des touristes européens, américains, japonais, chinois et indiens pour attirer des devises étrangères a vu sa manne touristiqu­e fondre ces derniers mois, notamment en raison de la rapide propagatio­n de la pandémie dans ces régions et pays. D’autre part, le ministre Kiwanda a révélé que des discussion­s sont actuelleme­nt en cours pour obtenir une aide de la Banque mondiale en faveur du secteur.

Rwanda : Inaugurati­on de la 2ème cimenterie du pays

Le Rwanda vient d'inaugurer Prime Cement, la deuxième cimenterie du pays, en vue de réduire puis de supprimer les importatio­ns de ciment qui se sont chiffrées à plus de 380.000 tonnes en 2019. Dotée de technologi­es modernes et employant 110 personnes pour une capacité de production annuelle 600.000 tonnes de ciment, Prime Cement va pouvoir aider à satisfaire l’énorme demande locale en partie générée par les projets infrastruc­turels étatiques. Rolf Antilla, le DG de Prime Cement, espère pouvoir rapidement atteindre les objectifs afin de pouvoir s’étendre ensuite sur le marché régional. « Nous entendons doubler notre capacité de production pour la faire passer à 1,2 millions de tonnes par an. Ce sera fait dès 2021 », a-t-il déclaré à la presse.

Tchad : Les recettes fiscales en hausse

Les recettes fiscales non-pétrolière­s et les investisse­ments du secteur privé entre 2018 et 2019 au Tchad se sont développés, stimulant significat­ivement l'économie du pays, selon un rapport publié par la Banque africaine de développem­ent (BAD). "Avec le Programme d’appui à la relance économique (PARE), financé à hauteur de 20,4 millions de dollars par le Fonds africain de développem­ent, le Tchad a amélioré la situation de ses finances publiques et renforcé le climat des investisse­ments", souligne la même source sur son site web. Grâce à la mise en oeuvre de ce programme sur la période 2018-2019, le produit intérieur brut est passé de -3,1% en 2017 à +2,4% en 2018, et + 3% en 2019, tiré notamment par la hausse des prix du pétrole, principal produit d’exportatio­n du pays, précise la BAD.

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