La Nouvelle Tribune

Qu’en est-il des Casablanca­is qui ont opté pour le distanciel ?

- H.Z

Avec la reprise des classes en présentiel imposée suite à une décision du gouverneme­nt El Othmani, une bonne partie des parents d’élèves de la ville de Casablanca ne sait plus à quel saint se vouer. Un vrai casse-tête face à des écoles privées toujours plus intéressée­s par la fin du mois que d’autre considérat­ions. Quatre jours après la reprise des classes en mode présentiel, les élèves dont les parents ont opté, pour des raisons personnell­es, pour le distanciel, sont toujours déconnecté­s de leurs écoles. Pis encore, les écoles privées ne veulent rien savoir : on ne fait que du présentiel, dit-on. Pour d’autres qui se veulent plus au moins correctes, on impose aux parents d’élèves de signer un formulaire, dans lequel ils doivent préciser le mode à distance, à la condition que le retour éventuel au présentiel ne se fasse que dans un délai de six mois ou trois mois. Ce qui se passe dans le privé est hallucinan­t et inadmissib­le. El Othmani et Amzazi, eux, ne cessent de démontrer par leur flagrante passivité, leur incapacité de tenir tête à l’école privée... La Covid-19 a démontré à quel point le lobby du privé est puissant et intouchabl­e. Et face à ce débat qui touche directemen­t le citoyen marocain, les partis politiques n’ont pas été au rendez-vous, laissant les parents d’élèves seuls face à leur sort.

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