Les Ecos d’Afrique
Afrique du Sud : Comment sauver South African Airways ?
La compagnie aérienne Ethiopian Airlines a entamé les discussions avec les autorités sud-africaines concernant son rôle dans la gestion de la South African Airways (SAA) et prévoit de soumettre une proposition au transporteur en faillite durant les prochains jours. "Nous aimerions d'abord envoyer notre proposition, puis nous commencerons une discussion plus détaillée, s'ils acceptent", a indiqué le PDG d'Ethiopian Airlines, Tewolde GebreMariam, en réponse à une question sur un éventuel contrat de gestion avec la compagnie sud-africiane en détresse. Le gouvernement sud-africain a approuvé le mois dernier un plan de sauvetage de 10,5 milliards de rands (686 millions de dollars) pour relancer le transporteur national et a appelé des partenaires à aider la compagnie pour sortir de la crise.
Angola : Un soutien financier de 2 MM$ du FMI
Le Fonds Monétaire International (FMI) a révélé qu’il accordera l’année prochaine à l’Angola un soutien financier de l'ordre de deux milliards de dollars pour encourager la production locale. L’annonce a été faite par le Représentant résident du FMI, Mário de Zamaróczy, et le chef de mission pour l’Angola, Marcos Souto dans un article publié au quotidien «Jornal de Angola» et dans lequel ils ont partagé leur vision des perspectives de l’économie angolaise. Ils expliquent que la dépréciation de la monnaie locale, le Kwanza, et la hausse des prix des produits importés observées au cours des dernières années sont deux variables fondamentales pour encourager l’augmentation de la production nationale.
Angola : Pas de négociation supplémentaire de la dette prévue
L'Angola ne voit pas la nécessité de poursuivre la renégociation de sa dette avec les créanciers au-delà de celle déjà en cours, a indiqué lundi le Ministère des Finances. Cette option d'informer les créanciers sur les mesures à prendre pour faire face aux pressions macroéconomiques causées par la pandémie Covid-19, le choc global des prix du pétrole et les accords signés par l'OPEP pour assurer la réduction de la production de pétrole, sont inclus dans la dernière mise à jour du mémorandum sur la dette, souligne le ministère dans un communiqué. Il assure que grâce aux mesures corrigées et en coopération avec le FMI et ses partenaires multilatéraux, il est sur la bonne voie pour garantir l'aide d'urgence nécessaire au pays pour 2020 et la stabilité macro-financière à long terme pour les années suivantes.
Bostnawa : L’inflation en nette hausse
Au Botswana, l’inflation globale est passée de 1% en août à 1,8% en septembre dernier, selon des données officielles communiquées par la Banque centrale et le Bureau national des statistiques. C’est la deuxième fois consécutive que l’inflation augmente après la constance observée entre juin et juillet 2020 (0,9%). Selon la Banque centrale, le taux d’inflation observé en septembre est inférieur à la limite de la fourchette d’objectifs fixés à moyen terme (entre 3 et 6%) et est également «nettement inférieur» aux 3% observés en septembre 2019. «L’augmentation significative de l’inflation entre août et septembre 2020 reflète principalement l’ajustement à la hausse des tarifs des transports publics, qui aurait augmenté l’inflation d’environ 0,64 point de pourcentage», explique-t-on.
Côte d’Ivoire : 1er contrat d’achat des crédits REED+ avec la BM
La Côte d'Ivoire et la Banque mondiale ont signé le premier contrat d’achat des crédits de Réduction d’émissions (REED+) d’un montant de 50 millions de dollars soit environ 25 milliards de F CFA sur la période de 2020 à 2024, rapporte un communiqué. Ce contrat signé par le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly et Mme Coralie Gevers, directrice de la Banque mondiale permettra à terme de récompenser les efforts du pays en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre qui émanent de la déforestation et de la dégradation de nos forêts. Et ce, en rétribuant les bénéficiaires que sont les coopératives, les communautés locales, les structures étatiques dont la Société de développement des forêts (SODEFOR), l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) et bien d’autres qui mènent des activités d’agro-foresterie, de reboisement, de conservation, etc et qui contribuent de ce fait, à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.
Gabon : Inauguration de la plus grande usine pharmaceutique de la région
Le Gabon a inauguré, mardi, la plus grande usine de fabrication de produits pharmaceutiques de la Zone de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC). L'usine, située dans la Zone Economique Spéciale (ZES) de Nkok, 27 Km de Libreville, produira localement des médicaments génériques (comprimés, gélules, pommades et sirops) conformes aux normes internationales. Ces médicaments seront destinés aux marchés local et sous-régional "Santé
Pharmaceutique SA, produira localement, au Gabon, des médicaments génériques moins chers de 30 à 40 % qui permettront aux Gabonais de mieux se faire soigner et à moindre coût", a tweeté le président gabonais, Ali Bongo Ondimba à l’issue de l'inauguration de cette plateforme industrielle pharmaceutique.
Kenya : L’autorité fiscale dans le tumulte
La Kenya Revenue Authority (KRA) pourrait être obligée de repenser sa stratégie de collecte des impôts après que les riches Kényans ont pris des mesures pour lui refuser 200 milliards de Ksh en impôts non perçus. L'autorité avait précédemment dévoilé un plan visant à lever le voile sur les visages d'obscurs milliardaires du pays après avoir obtenu l'accès à leurs prétendus investissements secrets. Depuis, la KRA a connu une forte augmentation du nombre de contribuables contestant les avis déposés auprès du Tribunal d'appel fiscal (TAT), empêchant la répression de l'administration.
Les pétitions ont bloqué les mesures d'exécution de l'autorité telles que le gel des avoirs, la désactivation des numéros d'identification personnels (NIP) et les interdictions de voyager, ce qui est crucial pour le recouvrement des impôts impayés.
Kenya : Un soutien gouvernemental à la filière floricole
L'Administration fiscale (KRA) a débloqué 10 milliards de shillings (92 millions dollars environ) de remboursement d’impôts en faveur des compagnies de la filière floricole, un appui qui fait partie des mesures prises par le gouvernement pour aider les entreprises du secteur à faire face aux difficultés de trésorerie liées aux conséquences du coro
navirus. Avec la pandémie, les commandes de fleurs kényanes ont notamment baissé de 20% au niveau de la Royal FloraHolland, la principale maison de vente de fleurs aux enchères dans le monde, basée aux Pays-Bas. L’enveloppe a été versée principalement au Conseil floricole kenyan (KFC), qui rassemble 81 entreprises fournissant 80% de la production nationale de roses, de fleurs d’été et de bouquets.
Kenya : Lancement d’une campagne autour du nouveau label énergétique
L'Autorité de régulation de l'énergie et du pétrole (EPRA) a lancé une campagne numérique de quatre mois baptisée "KenyaEnergyLabel". La campagne qui se déroule d'octobre 2020 à janvier 2021 vise à éduquer les consommateurs sur l'utilité et les avantages économiques du nouveau label énergétique, selon l'EPRA qui rappelle que le Kenya a introduit son premier label énergétique en 2019 après une étude approfondie du marché. La recherche a été effectuée pour éclairer la conception d'une campagne qui permettrait aux consommateurs de prendre des décisions d'achat éclairées et de les conduire vers des produits à haute efficacité.
Sahel : Un appui de l’UE pour 4 pays sahéliens
Dans le cadre de son initiative "Team Europe", l'Union Européenne (UE) a dégagé ce 9 novembre un appui budgétaire de 92 millions d'euros, soit 60,35 milliards FCFA, pour appuyer la réponse Covid-19 de 4 pays sahéliens que sont le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad. Ce deuxième décaissement qui intervient après celui de mai dernier vise à lutter efficacement contre la crise de la Covid-19 et à juguler ses effets sur le plan économique et social. Dans le détail, le Burkina Faso bénéficiera de 26 millions d'euros (17 milliards FCFA), contre 12 millions d'euros (7,9 milliards FCFA) pour la Mauritanie, 38 millions d'euros (25 milliards FCFA) pour le Niger et 17 millions d'euros (11,2 milliards FCFA) pour le Tchad.
Sénégal : Les travaux sur la loi de finances 2021 ont démarré
La Commission des Finances et du Contrôle budgétaire, élargie aux Commissions permanentes de l'Assemblée nationale, planche depuis le 3 novembre sur le la Loi de finances 2021. L ’Assemblée nationale, selon sa direction de la communication, ’’a démarré ses travaux portant sur le processus qui mène au vote de la Loi de Finances 2021, dans un contexte inédit, marqué par la pandémie de la Covid-19 et ses conséquences économiques et sociales’’.
Sénégal : Le déficit budgétaire en très forte hausse
L’exécution budgétaire fait ressortir, au terme des neuf premiers mois de 2020, un solde global en déficit de 1195,4 milliards contre 562,2 milliards, un an auparavant, selon la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). ’’Cette situation s’est traduite par une exécution soutenue des dépenses publiques associée à un repli des ressources mobilisées sur la période’’, indique la DPEE dans son point mensuel de conjoncture de septembre. Par ailleurs, le déficit commercial s’est dégradé de 65,3 milliards en septembre par rapport au mois d’août s’établissant ainsi, à 174,4 milliards, indique DPEE. ’’Cette situation traduit la hausse des importations de biens de 63,0 mds, conjuguée à une baisse des exportations de 9,9 mds, sur une base mensuelle’’, a expliqué la DPEE.
Sénégal : Le fort potentiel des agropoles industrielles
Les agropoles que prévoit de mettre en place le gouvernement vont permettre la création de 14.000 emplois directs et plus 35.000 emplois indirects, a affirmé, lundi à Kolda, le ministre sénégalais des Industries, des Petites et Moyennes entreprises, Moustapha Diop. ''Avec les agropoles industrielles, c’est 14.000 emplois directs, plus de 35.000 emplois indirects et qui vont impacter 365.000 ménages’’, a souligné le ministre, lors d’une visite de l’Agropole Sud à Ziguinchor.
Tanzanie : Le secteur minier optimiste
Les recettes publiques générées par le secteur minier devraient augmenter de 33 % d'ici 2023-2024, selon le ministre tanzanien des Mines, Doto Biteko. Le responsable a déclaré à Bloomberg que le gouvernement tanzanien souhaite augmenter d’un tiers les revenus tirés de l’exploitation des ressources minérales d’ici 3 ans en octroyant davantage de permis miniers aux compagnies actives sur les gisements d’or et de terres rares qu’héberge le pays. Les recettes générées par le secteur passeraient ainsi de 526,7 milliards de shillings (environ 227 millions de dollars) prévus pour l’exercice fiscal 2020 à plus de 700 milliards de shillings (302 millions de dollars) en 2023 ou 2024, soit une hausse de 33 %.
UEMOA : Le mobile money poursuit son développement rapide
Les transferts d'argent via le mobile money réalisés entre les 8 Etats membres de l'UEMOA se sont inscrits en hausse de +29,3% à 1 285,7 milliards FCFA à fin décembre 2019. En volume, le nombre de ces transferts transfrontaliers ont progressé de +29% pour ressortir à 26,7 millions d'opérations.
En dépit de cette forte augmentation, estiment des médias ouest-africains, les envois de fonds intraUEMOA via la téléphonie mobile restent encore insignifiants et ne représentent que 1% de la valeur globale des transactions mobile money de l'Union en 2019. Cette faible proportion traduit la faible utilisation de ce canal par les populations pour transférer de l'argent d'un pays à un autre au sein de l'UEMOA.
La Zambie optimiste pour la mise en oeuvre de ses ODD
La Zambie est sur la bonne voie pour mettre en oeuvre les objectifs de développement durable (ODD), a affirmé le ministre de la Planification du développement national, Alexander Chiteme. S'exprimant devant la Commission des affaires parlementaires, M. Chiteme a indiqué que son département, par l'intermédiaire de l'Agence zambienne des statistiques (ZAMSTATS), a élaboré le rapport national de référence sur les ODD, qui fournit une évaluation complète des indicateurs sur lesquels la Zambie est en mesure de rendre compte, en comparaison avec les données internationales.
Zambie : La situation financière du pays dans le rouge
Pays aux ressources limitées avec de lourds déficits budgétaires, la Zambie a accumulé une dette extérieure de 12 milliards de dollars, dont la moitié vient de créanciers privés, selon l'agence de notation mondiale S&P. Deuxième producteur de cuivre d'Afrique, le Produit intérieur brut du pays devrait reculer de 4% cette année après +1,7% l'année dernière et +4% en 2018. La croissance du PIB par habitant, elle, va plonger de 6,7% cette année, selon des statistiques du ministère des Finances.