L’incohérence des marchés boursiers mondiaux
En cette fin d’année 2020, et début d’une nouvelle décennie, l’incertitude domine. En ce qui concerne la pandémie qui continue à sévir, les vaccins doivent confirmer leur efficacité et se généraliser à tous les pays.
Les économies attendent une reprise pérenne pour éviter la dégradation du chômage et l’approfondissement de la crise sociale et les États continuent à creuser le niveau de leur endettement.
Les pays en voie de développement qui sont, de fait, les plus touchés par la crise économique, dépendent de la reprise des économies riches.
Mais, face à ces constats quelque peu déprimants, les performances des marchés financiers mondiaux, en cette fin d’année, sont exceptionnelles, voire même hors normes. En effet, l’année 2020, a connu des records des principaux indices boursiers bravant le principe selon lequel les marchés financiers traduisent la santé économique des pays.
Alors qu’au début de la pandémie, les marchés financiers ont connu un krach violent qui se justifiait, ils s’en sont remis depuis et ont réalisé des performances inédites.
Et ce, parce que si la Covid-19 a détruit l’économie mondiale, les nouvelles technologies ont été l’objet d’une réelle euphorie.
A ce titre, 2020 aura été spécifique pour les marchés financiers du fait que leurs indices ont connu une chute très forte dont ils s’en sont sortis très vite en réalisant de fortes performances.
Ainsi, dès la fin de février, les bourses mondiales face à la pandémie ont décroché avec une baisse mensuelle de leurs indices de 34 % aux EtatsUnis (S&P 500) et de 38 % du CAC 40 en France.
La seconde semaine de mars a été noire avec le CAC 40 qui a perdu 20 % de sa valeur en une semaine, face à l’arrêt généralisé des économies, qui a induit une forte volatilité des indices.
Les banques centrales, FED et BCE, ont dû intervenir pour que les marchés rebondissent, rattrapent leur forte chute et renouent avec la hausse de leurs performances.
En juin, le Nasdaq, marché des nouvelles technologies américain, renouait avec ses records historiques. Et Wall Street signait son meilleur trimestre depuis 1998.
Fin août, le S&P 500 effaçait les effets de la pandémie désormais qualifiée de « corona krach. »
Et depuis, l’annonce des vaccins a permis encore des records. Précisément, quand le 9 novembre, Pfizer et BioNTech ont annoncé une formule efficace à plus de 90 % de leur vaccin, l’action du géant pharmaceutique s'est envolée de 7,7 % en une séance.
Les Bourses européennes, ont suivi le mouvement, réalisant la plus forte hausse mensuelle de leur histoire avec une envolée de 18 % de l'Euro STOXX 50 et de 20 % pour le CAC 40 en novembre dernier.
Toutefois, ces extraordinaires performances des marchés boursiers occidentaux, ont aussi démontré le fossé creusé par la pandémie au niveau des économies, car s’il y a eu des gagnants comme les GAFAM, les perdants ont été nombreux.
Aux Etats-Unis, l'écart de performance entre les secteurs de l’économie réelle va de -73% du cours des actions durement touchées par la crise économique conséquente à la crise sanitaire et + 21% pour l’informatique. De plus, la « vieille économie », pour ne pas s’effondrer, a eu recours à la dette, alourdissant très fortement le poids de son endettement.
Seuls les géants de la tech, eux, ont continué à dominer avec des performances boursières extravagantes. L’action Apple a réalisé +80 % depuis le début de l'année, Microsoft, +40 %, Amazon (+70 %) et Google (+28 %). La question qui s’impose pour 2021, repose sur la capacité de ces derniers à compenser la perte des secteurs économiques en difficulté, en attendant la reprise des économies. Sachant que les performances actuelles des indices américains en particulier sont totalement décalées de la réalité voire même trompeuses parce qu’elles ne traduisent pas la réalité de la santé de l’économie du pays. Par contre, cette situation profite certainement aux boursicoteurs qui réalisent des profits anormalement très élevés. Les marchés boursiers en question ne sont pourtant pas en disfonctionnement !
Selon Fitch, la confirmation de la notation de Valoris Management est motivée par la grande stabilité des processus d'investissement et de risque de Valoris Management depuis la dernière revue de la notation en septembre 2019.
Elle reconnaît également la stabilité des ressources d'investissement (humaines, matérielles et techniques) de la société, le processus d'investissement est l’atout principal de Valoris Management et un facteur important de la note. La notation est en outre soutenue par des ressources d'investissement et des capacités de gestion des risques solides. La performance d'investissement de Valoris Management est conforme à celle de ses pairs sur la base des rendements nominaux et ajustés en fonction du risque.
Valoris Management est un gestionnaire d'investissement indépendant qui, soutenu par de longues années d’expérience, a fait ses preuves sur le marché marocain.
Valoris Management est une société de gestion d'actifs à caractère entrepreneurial, qui fait partie de Capital Gestion Group. Créée en 1999, elle est la cinquième société de gestion d'actifs marocaine avec 39 milliards de dirhams (EUR 3.6 milliards) d'actifs sous gestion à fin septembre 2020. La croissance de l'encours sous gestion d'environ 12% par an (en moyenne) depuis 2015 de Valoris Management, est supérieure à celle d'environ 9% par an du marché marocain. La société a une part de marché stable de 7% à fin septembre 2020. La plupart de ses actifs sont concentrés sur des produits domestiques de taux et sur le marché monétaire, en ligne avec le marché marocain. La rentabilité de la société est néanmoins solide.
Son service à la clientèle est d’une grande qualité, notamment le site web de la société, facilement accessible, qui permet de fournir un accès gratuit aux données des fonds gérés en plus d'une application mobile accessible au grand public.
Par ailleurs et un peu plus tôt dans l’année, l’agence de notation Fitch a attribué au fonds FCP Emergence Tresor Plus la note AAAf (mar) sur la qualité des crédits des fonds nationaux ainsi que la note S2 (mar) pour la sensibilité au risque du marché des fonds nationaux. La notation de qualité de crédit du fonds FCP Emergence Tresor Plus `` AAAf (mar) '' est déterminée par la très haute qualité de crédit du fonds, telle que mesurée par son facteur de notation moyen pondéré (WARF) et les directives d'investissement du fonds, qui l'obligent à investir la grande majorité de ses actifs en titres d'État. La notation de sensibilité au risque de marché du Fonds national «S2 (mar)» est due à la faible sensibilité du fonds FCP Emergence Tresor Plus aux risques de taux d'intérêt et de spread, comme en témoignent son profil de maturité et la qualité de crédit de ses avoirs. La notation «S2 (mar)» reconnaît également la nature concentrée des avoirs du fonds.
Le fonds FCP Emergence Tresor Plus est un des rares fonds obligataires court terme à obtenir une telle distinction au Maroc de la part de l’agence de notation internationale Fitch.