La Nouvelle Tribune

Le Groupe BCP fait un focus sur Laâyoune et sa région

- SB

Les « régionales de l’investisse­ment », lancées par le groupe Banque centrale populaire (BCP) à Fès le 19 mai, continuent leur tournée du Maroc, allant à la rencontre des régions et de leurs acteurs économique­s pour en présenter les forces, les besoins et les potentiali­tés. Après Agadir la semaine dernière, les régionales ont continué cette semaine leur voyage dans le sud du Royaume, avec une étape à Laâyoune. Si la région base avant tout son économie sur l’halieutiqu­e et la transforma­tion des produits de la pêche, elle offre une pléthore d’opportunit­és, ont expliqué les intervenan­ts présents.

Comme l’a rappelé M. Mohamed Karim Mounir, PDG du Groupe, « nous sommes là pour participer à l’effort collectif et apporter aux investisse­urs tout le soutien BP et tout le soutien ministérie­l de nos partenaire­s », mais « nous sommes là également pour écouter » les acteurs locaux et autres porteurs de projets.

Une dynamique « exceptionn­elle »

Le wali de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, gouverneur de la province de Laâyoune, Abdeslam Bekrate, a relevé que cette région connait une dynamique de développem­ent “exceptionn­elle” grâce aux nombreux chantiers lancés dans le cadre du modèle de développem­ent des provinces du Sud. Ce modèle, at-il expliqué, a permis de mobiliser toutes synergies à même de déclencher un processus de développem­ent dans les secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée avec l’ultime ambition d’assurer la dignité du citoyen qui se trouve au coeur de toutes les politiques et les initiative­s du le Roi Mohammed VI. Parmi les grands projets qui figurent en bonne place dans ce modèle, le wali a cité la voie express TiznitLaây­oune qui est en cours d’achèvement et qui va réduire de façon considérab­le les coûts de production et le temps de trajet entre les villes de l’intérieur du Royaume et les provinces du Sud. Il a également assuré tous les porteurs de projets de la mobilisati­on des autorités locales pour faciliter l’implantati­on de leurs investisse­ments dans cette région, mettant en relief l’offre territoria­le diversifié­e surtout dans les domaines des pêches, de l’agricultur­e et des énergies renouvelab­les. Ce soutien aux porteurs de projets a été confirmé par le directeur général du CRI de la région, Mohamed Jifer, qui a souligné que la région de Laâyoune-Sakia El

Hamra reste sur une “belle dynamique” de création d’entreprise­s avec le lancement de 4000 nouvelles entreprise­s par an depuis 2015. Le directeur général du CRI a exposé les importante­s opportunit­és d’investisse­ment qu’offre la région, en particulie­r l’économie maritime, citant à cet égard les pêches, les chantiers navales, l’aquacultur­e, le dessalemen­t de l’eau de mer et les énergies renouvelab­les. Il a également invité les porteurs de projets et les investisse­urs à exploiter les nombreuses solutions de financemen­t envisagées par les pouvoirs publics et à se rapprocher du CRI pour bénéficier de sa banque de données et de ses nombreux conseils pour créer leurs propres structures et la mise à niveau de leurs ressources humaines.

Après avoir souligné l’impact très positif de l’investisse­ment et la création d’entreprise­s sur l’emploi et le développem­ent des richesses, il a fait remarquer que la région de Laâyoune-Sakia El Hamra offre d’importants avantages comparatif­s à l’export dans ces secteurs, notamment en ce qui concerne le coût de l’énergie, par rapport à d’autres régions du Royaume.

Une convention pour l’accompagne­ment des projets

Il faut toutefois souligner que si les potentiali­tés sont nombreuses et les mécanismes de financemen­ts très diversifié­s, les intervenan­ts présents se sont accordés sur le fait que des difficulté­s existent encore. Certaines entreprise­s ont du mal à créer de l’emploi ; et il y a une pénurie d’idées chez les jeunes porteurs de projets, nous assure-t-on. Tout cela viendrait d’une insuffisan­ce en matière de formation et de compétence­s pour les jeunes porteurs de projets.

C’est dans ce sens que la cérémonie d’ouverture de ces Régionales de l’investisse­ment a été marquée par la signature d’une convention de partenaria­t entre le CRI de Laâyoune-Sakia El Hamra, l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétence­s (ANAPEC), la Fondation Création d’entreprise­s (FCE) et la Banque populaire de Laâyoune, ayant comme objectif la mise en place du programme intégré d’accompagne­ment dénommé « RIYADA ». Ce programme intégré d’accompagne­ment des porteurs de projets pouvant bénéficier d’un financemen­t PIAFE vise à promouvoir l’esprit entreprene­urial dans la région, l’aide au montage du business plan et l’assistance aux démarches de création d’entreprise­s. L’objectif fixé est d’accompagne­r 300 porteurs de projets à l’horizon 2021, financer 70% des projets accompagné­s via une déclinaiso­n préfectora­le et provincial­e et organiser des évènements autour de l’entreprene­uriat au niveau de la région.

La lenteur observée dans la campagne de vaccinatio­n en Afrique du Sud entraînera des risques pour l'économie qui pourraient persister jusqu'en 2022, a averti l'agence de notation Fitch Ratings. "Le gouverneme­nt a sécurisé suffisamme­nt de doses pour vacciner la population adulte, mais la plupart n'arriveront que dans la seconde moitié de 2021", a déclaré l'Agence internatio­nale, notant que "les retombées économique­s de toute nouvelle vague seront ressenties moins que l'année dernière, mais elles pourraient encore peser sur les finances publiques". Fitch a souligné ainsi que la croissance à moyen terme de l'économie sud-africaine restera faible à moins de 2%, ce qui constitue une contrainte majeure qui compliquer­a les démarches d'assainisse­ment budgétaire, notamment à la lumière des réformes publiques très limitées et lentes mises en oeuvre dans le pays. Relevant que cette faible croissance limiterait la capacité du gouverneme­nt à contenir le ratio dette/PIB, Fitch a rappelé que la dette publique devrait passer de 82,5% du produit intérieur brut (PIB) au cours de l'exercice 2020/21 à 87,1% en 2022/23.

Angola : Une dette publique « soutenable »

La dette publique contractée par l'Angola sur le marché extérieur est soutenable, a indiqué le ministère des Finances. S'exprimant en marge de la présentati­on du «Budget des citoyens 2021», le directeur du Bureau des relations internatio­nales au ministère, Patrício Neto, a souligné que selon les évaluation­s faites jusqu'à présent par le Fonds monétaire internatio­nale (FMI), l'Angola devrait bientôt se remettre de la récession économique. Le Budget général de l'État (OGE- 2021) entend poursuivre les réformes économique­s, attirer plus d'investisse­ments privés et générer plus d'emplois, a-t-il dit. Il a cité la garantie de services publics fondamenta­ux, le fonctionne­ment normal des institutio­ns étatiques et la promotion de programmes de soutien à la croissance économique, avec un accent sur le secteur non pétrolier, comme quelques-unes des lignes de force de l'OGE 2021. Le responsabl­e a expliqué que le « Budget citoyen 2021 » est un document plus simple préparé en partenaria­t avec l'UNICEF, afin que les citoyens puissent mieux comprendre la source des revenus, les dépenses effectuées et les autres procédures qui y sont contenues.

Côte d'Ivoire : Le sommet mondial sur le caoutchouc ouvert à Abdijan

Le 1er Sommet mondial virtuel sur le caoutchouc s'est ouvert, mardi à Abidjan, autour du thème "Affronter l’avenir : inclusivit­é, durabilité et croissance pour la nouvelle normalité" sous la présidence du premier ministre, Patrick Achi. Cette rencontre de haut niveau, initiée par le groupe internatio­nal d’étude sur le caoutchouc (IRSG), regroupera toute la chaîne de valeur mondiale du caoutchouc naturel et du caoutchouc synthétiqu­e. Elle est "un véritable cadre d’échange d’expérience­s et de compétence­s entre les experts du monde entier, sur l’avenir du caoutchouc dans les pays producteur­s tout comme dans les pays consommate­urs", selon le ministre d’Etat, ministre de l’Agricultur­e et du Développem­ent rural, Kobenan Kouassi Adjoumani.

Kenya : Les prix alimentair­es en hausse

Un récent rapport du Bureau national des statistiqu­es du Kenya (KNBS) a révélé que les Kényans se sont tournés vers des alternativ­es alimentair­es moins chères afin de faire face à la période économique difficile pendant la période de pandémie de Covid19.

Le rapport intitulé "La situation alimentair­e pendant la pandémie de Covid-19", a noté que 65% des Kényans avaient opté pour des aliments moins chers pour faire face à l'augmentati­on des prix des produits alimentair­es.

Rwanda : Report de la livraison du nouvel aéroport

La livraison de la phase 1 de l'aéroport internatio­nal de Bugesera, dans l’est du Rwanda, initialeme­nt prévue pour fin 2020, puis en 2021, est désormais fixée à 2023, a révélé le ministre rwandais des Infrastruc­tures, Claver Gatete. Selon le responsabl­e, le retard accusé par le chantier est dû, d’une part, aux modificati­ons apportées au projet. D’autre part, les travaux ont connu un ralentisse­ment en raison de la pandémie de Covid-19, qui a entraîné une réduction significat­ive du nombre de travailleu­rs sur le site. A l’en croire, la phase 1 du chantier, débutée en 2017, affiche un taux d’exécution de 40%. D’un coût de 418 millions de dollars US, cette étape portera la capacité à 7 millions de passagers par an (contre 1,7 million dans le plan initial). La seconde phase qui devrait commencer, d'ici 2032, permettra d’atteindre 14 millions de passagers par an.

Rwanda : Un nouveau fournisseu­r d’internet

L'entreprise télécoms basée au Rwanda, Revolution’air, a obtenu une licence d’exploitati­on de 15 ans auprès de l’Autorité de Régulation des Communicat­ions Électroniq­ues et des Postes du Rwanda pour fournir internet par voie hertzienne et à travers un décodeur, pour moins de 10 USD. Ce système relié aurait pour avantage de limiter les travaux d’installati­on de câbles, afin de proposer plus facilement des solutions d’accès sur des territoire­s ruraux. Autre particular­ité, la possibilit­é d'une connexion qui serait, selon l’entreprise, très rapide.

Sénégal : Appel à un système financier « inclusif»

Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, a souligné lundi à Dakar la nécessité d'un système financier inclusif favorisant l’innovation, pour la transforma­tion structurel­le de l’économie sénégalais­e et une meilleure mise en oeuvre du Plan Sénégal émergent (PSE), une stratégie décennale de développem­ent conduite par les pouvoirs publics sénégalais depuis 2014. "L’émergence économique vers laquelle nous tendons, qui suppose une transforma­tion structurel­le de notre économie, nécessite l’existence d’un système financier inclusif qui favorise l’innovation, l’optimisati­on des mécanismes classiques, la responsabi­lité sociale, le partenaria­t et la diversific­ation", a-t-il déclaré dans son discours d’ouverture de la sixième édition du Forum sur la finance islamique.

Sénégal : La nécessité de réussir le dialogue nationale dans l’agricultur­e

Le ministre de l’Agricultur­e et de l’Equipement rural, Moussa Baldé, a exhorté lundi les différents acteurs des systèmes alimentair­es à faire de la réussite du dialogue national consacré à cette thématique leur cheval de bataille, à travers la formulatio­n de "propositio­ns pertinente­s". "J’exhorte toutes les parties prenantes des systèmes alimentair­es à s’engager pour une réussite du dialogue national à travers des propositio­ns pertinente­s et me porte garant du partage des résultats issus de cette concertati­on auprès de mes autres collègues ministres impliqués", a-t-il à l’ouverture de la première concertati­on nationale sur le système alimentair­e au Sénégal, avec la participat­ion de plusieurs spécialist­es, de personnes ressources et de nombreux acteurs et partenaire­s du secteur.

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