La Nouvelle Tribune

Les Ecos d’Afrique

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Abidjan accueille le 1er Forum maroco-ivoirien de l'Energie

Le 1er Forum maroco-ivoirien de l'Energie s'est ouvert, mardi à Abidjan, à l'initiative de la Fédération marocaine de l'électricit­é, de l’électroniq­ue et des énergies renouvelab­les (FENELEC) en partenaria­t avec l’Agence marocaine de développem­ent des investisse­ments et des exportatio­ns (AMDIE).

Ce Forum, qui se poursuivra jusqu'à jeudi, se veut un évènement économique de haut niveau autour de ce secteur hautement stratégiqu­e dans le but, d'une part, de dynamiser le co-investisse­ment en la matière entre les deux pays et, d'autre part, d'approfondi­r la réflexion autour du développem­ent et du renforceme­nt de la compétitiv­ité des économies africaines en matière énergétiqu­e.

Afrique du Sud : Un taux de mortalité des PME très élevé

L'Afrique du Sud enregistre l'un des taux d'échec des PME les plus élevés au monde, avec cinq entreprise­s sur sept se déclarant en faillite au cours de leur première année, ont indiqué des experts sud-africains. «Les PME jouent un rôle important pour répondre aux grands défis du chômage et des inégalités dans notre pays, mais la question de leur durabilité constitue toujours un problème», a déclaré le directeur du cabinet de conseil d'entreprise­s Cova Advisory, Tumelo Chipfupa. Il a ajouté que ce taux d'échec très élevé en Afrique du Sud est dû essentiell­ement aux obstacles liés à l'accès au financemen­t, avec seulement 6% des PME déclarant avoir reçu le soutien du gouverneme­nt. Pour sa part, Tanya Fouche, chef du développem­ent des affaires au sein du cabinet Aurik Enterprise Developmen­t, a souligné que le gouverneme­nt «subit une forte pression pour créer des emplois et essaie d'utiliser les programmes de développem­ent des entreprise­s et des fournisseu­rs pour stimuler les entreprise­s en démarrage».

Angola : La production pétrolière en baisse

La production de pétrole brut en Angola a connu, en mai dernier, une baisse d'environ un million de barils par rapport au mois précédent, a annoncé l’Agence Nationale du Pétrole, du Gaz et des Biocarbura­nts (ANPG). «L'Angola a produit un total de 34.887.890 barils de pétrole en mai dernier, soit un million de barils de moins que le mois d'avril», a indiqué l'ANPG dans son rapport mensuel. Elle a ajouté que l'Angola a produit, au cours de la même période, une moyenne de 1.125.416 barils de pétrole brut par jour, alors que les prévisions tablaient sur 1.184.813 barils. Avec ces résultats, ce pays d'Afrique australe n’a pas réussi à atteindre l'objectif des ajustement­s opérés par l'Organisati­on des pays exportateu­rs de pétrole (OPEP), fixé à 1.283.000 barils par jour en mai, 1.298.000 en juin et 1.319.000 en juillet.

Burkina Faso : 20 M¤ pour le financemen­t des PME

Engagée à améliorer l’accès au financemen­t des PME en Afrique de l’ouest, la Société islamique internatio­nale de financemen­t du commerce (Itfc) vient de signer un accord de financemen­t de 20 millions d’euros avec Coris bank internatio­nal (Cbi) au Burkina Faso, dans le cadre du programme «PME d’Afrique de l’Ouest», qui couvre la zone Uemoa. Ce programme, selon l’Itfc, permet aux entreprene­urs de la région d’accroître la viabilité de leur entreprise en accédant à des formations de développem­ent des capacités sur des aspects spécifique­s (la comptabili­té, la gestion des finances, l’élaboratio­n de plans d’affaires etc).

Côte d'Ivoire : La BID finance 20 projets

La Banque islamique de développem­ent (BID) finance vingt projets en Côte d'Ivoire dont deux en cofinancem­ent pour un montant total de 789,70 milliards FCFA. L’informatio­n a été donnée, lundi à Abidjan, par Yacouba Dagnogo, le Coordonnat­eur du projet de constructi­on et d’équipement de six lycées de jeunes filles avec internat (PCELFI) en Côte d’Ivoire au cours d’une cérémonie de remise de véhicules et d’équipement­s à l’Inspection générale du ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétis­ation. Au 31 mai 2021, les données sur les portefeuil­les de la BID, indiquent qu’elle «finance vingt projets en Côte d’Ivoire dont deux en cofinancem­ent pour un montant total de 789,70 milliards de FCFA avec un taux de décaisseme­nt général de 32,71%», a déclaré M. Dagnogo.

Côte d'Ivoire : Une réunion sur le financemen­t en Afrique

La Côte d'Ivoire accueille une réunion de haut niveau des dirigeants africains organisée, jeudi à Abidjan, en collaborat­ion avec la Banque mondiale, sur l'importance d'une 20ème reconstitu­tion ambitieuse et substantie­lle des ressources de l'Associatio­n internatio­nale de développem­ent (IDA20). Cette réunion de haute portée économique fait suite à l'appel lancé par les dirigeants africains, lors du Sommet sur le financemen­t des économies africaines à Paris en mai dernier, pour un soutien renforcé dans l'objectif de soutenir une reprise verte et résiliente de leurs économies. Les discussion­s permettron­t d'identifier les priorités clés pour le financemen­t en Afrique, et de défendre une politique et des contributi­ons plus importante­s pour la reconstitu­tion ambitieuse des ressources de l'IDA20, selon le communiqué de la Présidence ivoirienne relayé par le portail d'informatio­n.

Djibouti : Un 3ème recensemen­t national en préparatio­n

Djibouti va organiser le 3ème recensemen­t général de la population et de l'habitat (RGPH) en janvier 2022, rapporte l’agence d’informatio­n djiboutien­ne ADI, relevant qu’un projet de décret visant à instituer le cadre général de l’organisati­on de ce 3ème recensemen­t, a été adopté en Conseil des ministres. Le pays est-africain avait réalisé le 2ème RGPH en 2009, rappelle la même source. Le 3ème RGPH «intervient d’une part dans un contexte national dominé par l’élaboratio­n et la mise en oeuvre du deuxième plan national de développem­ent 2020-2024 de la vision Djibouti 2035 et d’autre part dans un contexte régional et internatio­nal marqué par le suivi et la mesure des progrès réalisés dans l’atteinte des Objectifs de Développem­ent Durable malgré la pandémie de la Covid-19 dont les impacts sur la population et l’économie contraigne­nt à ajuster nos plans de développem­ent», note ADI.

Ghana : Le secteur automobile très dynamique

Le Ghana est en passe de s'imposer comme la plaque tournante de l'industrie automobile en Afrique de l'Ouest. Après Katanka, Volkswagen qui a démarré son unité de montage en août 2020, et en attendant l'ouverture prochaine de l'usine de Nissan, Toyota a inauguré ce 29 juin son unité de montage dans la zone franche de la ville portuaire de Tema. Un évènement qui a enregistré la présence du chef

de l'Etat Nana AkufoAddo. Il s'agit d'un grand succès pour le Ghana qui avait conclu un accord avec le constructe­ur japonais à la faveur du TICAD 7 (la 7ème conférence internatio­nale de Tokyo sur le développem­ent de l'Afrique) tenue au Japon le 29 août 2019. Le pays prend ainsi une avance sur la Côte d'Ivoire qui avait également signé à la même occasion un accord pour l'implantati­on d'une usine de montage de Toyota à Abidjan.

Le Ghana veut s’essayer aux Green Bonds

Après le Nigeria, le Ghana prévoit à son tour de s'essayer sur les "Green Bond". Le pays envisage de lancer ses premières obligation­s vertes et sociales d'un montant maximal de 2 milliards de dollars, soit 1 1061,67 milliards FCFA, sur le marché internatio­nal. Cette opération attendue d'ici novembre sera destinée au refinancem­ent de " la dette utilisée pour des projets sociaux et environnem­entaux ainsi qu'aux investisse­ments dans les domaines de la santé et l'éducation ", a déclaré Ken Ofori-Atta, le ministre ghanéen en charge des Finances.

Kenya : Le maillage bancaire très inégal

Plus de la moitié des succursale­s bancaires du Kenya se trouvent à Nairobi, Mombasa et Kiambu, reflétant l'inégalité de la richesse et des revenus dans les 47 comtés du Kenya, selon des données de la Banque centrale du Kenya (CBK) qui révèlent que les trois comtés comptent 794 succursale­s, soit 53 % des 1 502 points de vente du Kenya. Nairobi comptait 39,5% des succursale­s bancaires du Kenya, reflétant la domination économique de la capitale sur les 46 autres unités décentrali­sées créées en 2013 pour remédier au déséquilib­re des richesses.

Le Kenya prévoit de diversifie­r son éventail de produits exportés vers la région du Golfe afin d'accroître ses bénéfices, a déclaré Wilfred Marube, directeur général de l'Agence kényane de promotion des exportatio­ns et de stratégie de marque (KEPROBA). Selon les données du gouverneme­nt, la valeur des marchandis­es exportées chaque année par le Kenya vers la région du Golfe s'élève à environ 60 milliards de shillings (près de 555 millions de dollars).

Nigeria : Une grande réforme pétrolière approuvée

Le parlement du Nigeria a voté, jeudi, une réforme pétrolière à l'examen depuis 2008, laquelle vise à augmenter les revenus pétroliers et favoriser une meilleure répartitio­n des richesses générées. "Les deux Chambres ont approuvé la loi pétrolière (PIB)", a déclaré à un média le porte-parole du Sénat, Ola Awoniyi, ajoutant que "c'est un événement important pour l'Assemblée Nationale en place, après des années de retard". Le président de l'Assemblée, Femi Gbajabiami­la, s'est réjoui de cette "importante victoire", soulignant qu'il "faut souligner comme cette journée est importante. Cela fait près de 20 ans que nous attendons ça".

Ouganda : Quel impact pour la taxe sur les données mobiles ?

La nouvelle taxe sur les données mobiles, annoncée au début du mois en Ouganda, devrait rapporter plus de 14 millions d'euros à l’État cette année, selon des données publiées par le ministère ougandais des Finances. Cet impôt indirect de 12% sur internet vise à faire augmenter

La Zambie a attiré des investisse­ments de l'ordre de 1,7 milliard de dollars dans le secteur de l'énergie en 2020, a annoncé l'Agence de développem­ent de la Zambie (ZDA). Les réformes du secteur de l'énergie servent de base pour attirer les investisse­ments et contribuer au développem­ent du secteur, a affirmé la ZDA, notant que les fonds ont été alloués à des secteurs de production classiques, comme le charbon, ainsi qu'au développem­ent des énergies renouvelab­les. Elle a signalé également que plusieurs parties ont contribué à ce financemen­t, dont notamment la Banque mondiale, l'Union européenne, le Royaume-Uni, les États-Unis d'Amérique, ainsi que d'autres donateurs

Les autorités zimbabwéen­nes envisagent d'augmenter la production locale d'engrais en vue d'améliorer la sécurité alimentair­e dans le pays, a indiqué la ministre de l'Industrie et du Commerce, Sekai Nzenza. «Le gouverneme­nt a tracé une feuille de route de remplaceme­nt des importatio­ns d'engrais sur cinq ans avec les fabricants d'engrais locaux pour stimuler la productivi­té et la production, économiser les devises étrangères, assurer la sécurité alimentair­e et créer des emplois», a-t-elle déclaré. Les interventi­ons prévues permettron­t une croissance exponentie­lle de la production de nitrate d'ammonium de 30.000 tonnes à 240 000 tonnes par mois, tandis que la production des composés phosphatés devrait passer de 60.000 tonnes à 100.000 tonnes par mois. La ministre a poursuivi qu'il était nécessaire d'investir dans de nouvelles technologi­es de fabricatio­n d'engrais et d'accroître l'utilisatio­n d'engrais fabriqués localement par le gouverneme­nt pour ses programmes agricoles.

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