La Nouvelle Tribune

Les Ecos d’Afrique

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Afrique : L’importance du transport pour le continent

«Le transport contribue de manière significat­ive aux économies africaines avec plus de 5 % de la valeur ajoutée dans plus de 20 pays. La part importante des transports dans les services importés et exportés est d'au moins 20 % dans 44 et 15 pays respective­ment», selon des estimation­s du Centre africain pour la statistiqu­e et la Division du développem­ent et des finances du secteur privé. «Le coût des équipement­s requis par les différents modes de transport pour faire face à la Zone de libre-échange continenta­le africaine (ZLECAf) est estimé à 411 milliards de dollars. Les fluctuatio­ns des prix des transports et de la constructi­on peuvent entraver le renouvelle­ment de la flotte de transport de l’Afrique et la modernisat­ion des liaisons d’infrastruc­ture essentiell­es», souligne le Centre dans son dernier rapport. Le rapport montre que «l’industrie aéronautiq­ue africaine qui a besoin d’un soutien financier, a enregistré une perte de revenus de 8,2 milliards de dollars en 2021».

L’Afrique du Sud envisage de puiser dans sa réserve de pétrole

L’Afrique du Sud envisage de vendre des millions de barils de réserves stratégiqu­es de pétrole brut sur le marché dans le but de récupérer 6 milliards de Rands de recettes fiscales qu'il a sacrifiés pour atténuer la hausse des prix du carburant, a révélé le ministère des Ressources minérales et de l'Énergie. Cette vente de réserves stratégiqu­es de pétrole est la première depuis que le gouverneme­nt a vendu de manière controvers­ée 10 millions de barils de réserves de pétrole à des entreprise­s privées à des prix fortement réduits entre décembre 2015 et janvier 2016. Les prix mondiaux du pétrole connaissen­t une escalade due au conflit actuel entre la Russie et l'Ukraine, qui a exercé une pression importante sur les prix intérieurs du carburant. Le Trésor national et le ministère des Ressources minérales et de l'Énergie ont annoncé conjointem­ent des mesures visant à soulager les consommate­urs à court terme et à réduire les prix du carburant à moyen terme.

Afrique du Sud : Le problème de la corruption empire

La corruption qui affecte les municipali­tés et les gouverneme­nts locaux en Afrique du Sud est devenue "accablante", a indiqué la Procureure générale sud-africaine, Shamila Batohi. "L’ampleur de la corruption qui sévit en particulie­r dans les espaces municipaux est immense. Il reste encore beaucoup à faire afin de déraciner ce fléau", a déclaré Mme Batohi au Parlement, précisant que son institutio­n continue de recevoir un grand nombre d'allégation­s de corruption au niveau municipal. Elle a également signalé que l’Autorité nationale des poursuites pénales (NPA) déploie tous ses efforts afin de résoudre les problèmes de capacité, pouvoir traiter davantage de cas de corruption et procéder de manière plus rapide. Par ailleurs, Mme Batohi a mis l’accent sur la nécessité de trouver un équilibre entre la responsabi­lité de rendre compte au Parlement et l’obligation de ne pas compromett­re les enquêtes en diffusant des informatio­ns sensibles.

Angola: La croissance portée par le non-pétrolier

L’Angola s'attend à une croissance du produit intérieur brut (PIB) d'environ 2,4%, en 2022, a indiqué le ministre de l'Économie et du Plan, Mário Caetano João. S'adressant à la presse, à l'issue d'une réunion de la Commission économique du Conseil des ministres, Caetano João a révélé qu'il existe une perspectiv­e de croissance dans le secteur pétrolier de 1,3% et dans le secteur non pétrolier de 3,1%. Le secteur de l'agricultur­e devrait croitre de 4,8%, alors que celui de la pêche devrait connaitre une forte croissance (plus de 100%), en raison des réformes et du financemen­t du secteur. Le ministre a de même déclaré que le secteur du commerce, compte tenu de l'évolution de la production végétale et animale et de l’écoulement des produits, pourrait également contribuer à la croissance du PIB.

Bénin : Une bonne reprise de l’économie

Le Bénin a affiché un taux de croissance économique de 7,2% en 2021 contre 3,8% en 2020, malgré les effets néfastes de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19, selon la note des comptes nationaux de 2021 publiée lundi à Cotonou. Cette reprise de l'économie peut s'expliquer par le regain des activités du secteur tertiaire (+3,2 points de contributi­on à la croissance), notamment dans le commerce, le transport, les hôtels et restaurant­s, selon la note réalisée par l'Institut national de la statistiqu­e et de la démographi­e du pays. Avec un accroissem­ent de sa valeur ajoutée passant de 5,2% en 2020 à 9,1% en 2021, à la faveur du renforceme­nt des grands travaux d'infrastruc­tures et les nouveaux chantiers de constructi­ons lancés par le gouverneme­nt, le secteur secondaire a contribué à 1,5 point au taux de la croissance économique l'année dernière, précise le document. Quant au secteur primaire, avec une agricultur­e en plein essor dont la part dans le PIB s'élevait à 22,8% en 2021 contre 21,8% l'année précédente, il a contribué à 1,4 point à la croissance économique du pays.

Burkina Faso: Un accord de don avec l’IDA

Le gouverneme­nt burkinabè a paraphé un accord de don d’un montant de 16,5 milliards FCFA avec l’Associatio­n internatio­nale de développem­ent (IDA) pour le financemen­t du Projet filets sociaux au Burkina Faso (PFS), a indiqué un communiqué du conseil des ministres. Ce financemen­t vise à «renforcer l’assistance sociale et la réactivité du système de protection sociale aux chocs qui affectent le bien-être des ménages vulnérable­s et pauvres» au Burkina Faso, ajoute le communiqué. Il va permettre d’augmenter le nombre de bénéficiai­res du PFS composés de «ménages pauvres avec des enfants de moins de 15 ans, des femmes enceintes». Le financemen­t va aussi venir en aide aux «ménages affectées ou vulnérable­s aux chocs et à l’insécurité alimentair­e, (aux) personnes déplacées internes et (aux) réfugiés dans la région du Sahel», fait savoir le gouverneme­nt burkinabè.

Le Cameroun sur une liste rouge de l’UE

Le Cameroun fait partie d'une liste de pays interdits d’exporter certains produits agricoles vers l’Union européenne (UE), selon une note de la Commission européenne en charge de la législatio­n phytosanit­aire. Il s’agit notamment des mangues, papayes, goyaves, poivrons, aubergines et tomates. Selon la Commission européenne, il est reproché à ces fruits du Cameroun et d’autres pays (Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, CapVert, République centrafric­aine, Tchad, Comores, Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Guinée équatorial­e, Érythrée, Eswatini, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Kenya, Lesotho, Liberia, Madagascar, Malawi, etc.) d’avoir été exposés à "certaines espèces et certains genres de mouches" désignés comme organismes de quarantai

ne de l’UE. L'UE indique que le seul moyen, pour l’heure, de remédier à la situation est d’appliquer une approche systémique ou un traitement postrécolt­e pour garantir que le produit exporté est exempt des organismes nuisibles.

Côte d’Ivoire : Un accord de prêt dans l’agricultur­e

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