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Qui veut un Gin tonic ?

d’un spiritueux Renaissanc­e La

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d’hommes de vie et d’esprits a sauvé plus

le gin tonic Le Gin tonic Cependant avoir dit : « l’Empire. ».” est connu pour docteurs

de une chaude des yacht-club Winston Churchill totalité

au pu le faire la ou à déguster n’auraient jamais

un jour de polo anglais que chic à boire

été une boisson n’a pas toujours journée d’été.

UN BREF HISTORIQUE DU GIN

Un évènement se produisit dans l’histoire anglaise qui n’est maintenant mentionné qu’à voix basse : une grande ferveur pour le gin.

Ce qui avait commencé comme un médicament au milieu 18ème siècle à Londres prit le nom de « ruine des mères » du fait qu’il était bon marché et facilement accessible. L’écrivain et historien Patrick Dillon fait remarquer que « même l’instinct maternel ne put survire aux ravages causés par le gin ».

Il était produit à très grande échelle, ce qui en fit une boisson de choix pour les pauvres et la classe populaire. Jusqu’alors, la bière avait été la boisson alcoolisée de choix dans le pays entier mais elle était nettement plus chère et aussi bien plus faible en alcool que le gin.

Pour combattre la consommati­on excessive de gin, le gouverneme­nt imposa une taxe sur l’alcool et les ventes de gin devirent principale­ment clandestin­es. Mais ce n’est qu’en 1757, quand la distillati­on du gin fut interdite en raison d’une pénurie de grain, que la ferveur s’apaisa.

Pendant des années par la suite, le gin de tapit dans l’ombre alors que le rhum, la vodka et le whisky gagnaient en popularité.

Maintenant, presque 300 ans, plus tard le spiritueux aromatique connaît une renaissanc­e globale.

UNE RÉSURGENCE REMARQUABL­E L’Afrique du Sud a aussi adopté la tendance avec plus de 50 distillate­urs

indépendan­ts dans le pays qui produisent plus de 75 marques locales.

D’après Avukile Mabombo, responsabl­e marketing pour les Hotels Protea du groupe Marriott, les ventes de gin croissent chaque année à un rythme de 15 % globalemen­t, le tonic lui emboîtant le pas avec une croissance de 12 % - davantage que tout autre accompagne­ment non alcoolisé pour cocktail. « Nous avons constaté une augmentati­on de la demande pour le Gin tonic classique mais aussi pour ce qui est d’autre cocktails au gin et ceci plus particuliè­rement dans nos hôtels Fire & Ice !, » nous explique-t-il.

Les marques locales comme Inverroche, Jorgensens, Durban Dry, Ginologist, Hope and Hopkins, Woodstock Gin Co., Musgrave and Wilderer se trouvent sur les rayons des boutiques de spiritueux et des bars dans le pays entier, rejoignant sur les étagères les marques emblématiq­ues comme Hendricks, Beefeater, Bombay Sapphire et Tanqueray.

Nouveau à l’échelle locale, le couple formé par Luvoyo et Nodumo Jongile et basé à Khayelitsh­a a récemment lancé sa marque de gin artisanal Mayine Premium Gin – la première marque de gin détenue par des « noirs » en Afrique. Leurs produits de lancement comme le gin Mayine infusé au rooibos et le gin Mayine au raisin sont en train de rapidement gagner en popularité et le couple a déjà l’intention d’y ajouter de nouvelles saveurs dans le futur proche.

L’HEURE DU GIN

Bien que l’on puisse boire du Gin tonic pratiqueme­nt n’importe où, on peut trouver des menus uniquement consacrés au gin dans de nombreux endroits branchés des villes d’Afrique du Sud. Où faut-il aller quand c’est l’heure du Gin ?

Social on Main et Workshop 55 à Johannesbu­rg, ainsi que Carbon Bistro à Pretoria, voient les gens arriver en masse pour goûter aux variations du spiritueux. Les hotels Protea Fire & Ice! au Cap, à Pretoria, et à Johannesbu­rg ont depuis longtemps des marques locales de gin sur leurs menus. Mais pour aller encore plus loin cet été ils ont lancé un nouveau « menu Gin tonic supérieur » (OTT G&T) pour les amoureux du gin. À Umhlanga, Europa sert une option cerise et menthe, ainsi qu’une à la pastèque et au basilique.

La tendance générale est à l’aventure quand on utilise le gin comme base pour faire des cocktails, avec des appariemen­ts de pommes-cannelle, myrtilles-thym, poivre noir-romarin, ainsi que jalapeñoci­tron vert.

« Les tendances mondiales inspirent l’innovation. Il n’est plus suffisant de servir un Gin tonic classique. C’est une question de combinaiso­ns créatives. Nous devons tenir compte des dernières tendances mondiales pour nos clients, mais nous aimons aussi apposer notre griffe, » explique Malombo. Trinquons à ça !

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& Supplied iStockphot­o.com
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Dunlop Texte : Scott & Supplied iStockphot­o.com Images ©
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