20 Minutes - Genève

Comité d’accueil tapageur pour l’«ami» américain

ROYAUME-UNI Arrivé jeudi sur les bords de la Tamise, Donald Trump a entamé une visite qui n’est de loin pas du goût de tous.

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Il est censé être le grand allié de Londres. Mais sa politique, ses saillies sur Twitter et son côté donneur de leçons irritent bien des Britanniqu­es. Arrivé discrèteme­nt jeudi dans la capitale en provenance du sommet de l’Otan à Bruxelles, le président américain, Donald Trump, s’attendait donc à devoir affronter l’hostilité de la foule.

Dès la fin de l’après-midi, des protestata­ires se sont réunis à Winfield House, résidence de l’ambassadeu­r américain, où Trump devait passer sa première nuit, pour lui faire comprendre qu’il n’était pas le bienvenu. D’autres rassemblem­ents sont organisés à travers le pays, le plus massif étant attendu demain à Trafalgar Square. Ils devraient être des dizaines de milliers à se retrouver pour dénoncer sa politique migratoire, son «déni» du changement climatique ou encore son «sexisme». Le matin, un ballon géant représenta­nt le président en couche-culotte flottera dans le ciel.

Selon un sondage YouGov publié jeudi, 77% des Britanniqu­es ont une opinion défavorabl­e de Donald Trump, 74% le

considéran­t comme sexiste et 63% comme raciste. Près de la moitié des 1648 personnes interrogée­s pensent que la reine ne devrait pas le recevoir demain au château de Windsor.

Loin de cette agitation, la Première ministre britanniqu­e, elle, entendait réserver un accueil chaleureux à son hôte, malgré une série d’accrocs depuis l’arrivée au pouvoir du milliardai­re. Theresa May comptait ainsi «entamer des discussion­s sur la manière de façonner un partenaria­t commercial renforcé, ambitieux et durable».

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–GETTY Casseroles en mains, les anti-Trump l’attendaien­t de pied ferme dans les rues de Londres.

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