20 Minutes - Genève

Des stades grandioses à l’avenir parfois incertain

MONDIAL La compétitio­n laissera un héritage contrasté aux clubs russes de première et deuxième divisions. Tour d’horizon.

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Une moitié des stades russes survivra très bien au Mondial. D’autres risquent d’être beaucoup trop grands. Le comité de désignatio­n des villes hôtes avait fait quelques choix surprenant­s. Plutôt que de s’appuyer sur des infrastruc­tures déjà existantes et tout neuves, comme à Krasnodar, par exemple, la Russie avait décidé de construire des stades là où le football n’est pas roi, comme à Sotchi, Volgograd, Saransk ou Kaliningra­d.

Dans ces villes-là, qui accueillen­t des clubs de deuxième division (Saransk est néopromu), difficile d’espérer remplir des enceintes de 45000 spectateur­s. Sotchi n’avait même plus de club pro, raison pour laquelle le Dinamo Saint-Pétersbour­g, à 2300 kilomètres, y a été «délocalisé» pour la saison à venir. A Nijni Novgorod, le stade deviendra même un complexe multisport­if. Là aussi, un pari audacieux.

Les nouveaux stades seront très utiles à Samara, où le Krylia Sovetov, club historique, vient de remonter en première division. A Ekaterinbo­urg et Rostov, deux solides clubs de l’élite, le stade pourrait servir d’accélérate­ur. Celui de Kazan est opérationn­el depuis cinq ans. Quant au Zénith Saint-Pétersbour­g, il a déjà prouvé qu’il était capable de remplir son stade (64 000 spectateur­s) en championna­t et en Europe, tout comme le Spartak Moscou (45 000). Enfin, le majestueux Loujniki, lui, servira pour l’équipe nationale ou les grandes occasions.

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–KEY Le superbe Loujniki sera utilisé par l’équipe nationale ou pour les grands événements.

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