Le piège d’une saison de transition au Lausanne HC
NATIONAL LEAGUE Le LHC vivra en 2019-2020 une période charnière. D’ici là, il faudra tout de même faire vibrer Malley 2.0.
Lausanne est ambitieux, mais encore limité par son enceinte provisoire. Le club vaudois a un contingent que beaucoup trouvent talentueux, mais qui manque de profondeur pour espérer défier les meilleurs. Le LHC a engagé un nouveau gardien, Luca Boltshauser, mais accueillera un titulaire en puissance la saison prochaine: Tobias Stephan. Les Lions ont un nouveau coach (Ville Peltonen) dont les capacités sont reconnues, mais qui fait ses débuts dans la peau d’entraîneur principal. Le club vaudois a donc pas mal de certitudes, balancées par autant d’inconnues. Seule chose dont on est sûr au LHC: on veut faire mieux que l’année dernière.
En conférence de presse, les dirigeants sont restés mesurés. «Dans une ligue toujours plus compétitive, l’objectif est dans un premier temps de se qualifier pour les play-off», a assuré Jan Alston. Pour ce faire, les arrivées d’un nouveau portier, des défenseurs Robin Grossmann et Petteri Lindbohm (Fin), ainsi que des attaquants Torrey Mitchell (Can), Christoph Bertschy et Ronalds Kenins offrent un vrai apport qualitatif et de caractère à une troupe qui en a manqué.
Plus que le simple résultat brut, le LHC doit aussi veiller à refaire rêver ses fans et aider ses dirigeants à entrer lancés dans la future patinoire. Son public veut autre chose que les atermoiements de 2017-2018 et attendra de voir avant de s’enflammer, puis de s’arracher abonnements, maillots et loges VIP, pour faire passer ensuite l’organisation dans une nouvelle dimension, celle d’un prétendant au titre.