Tôt ou tard, le FC Sion va devoir provoquer le déclic
Même s’ils jouent mieux, les Sédunois, qui ont été battus hier 2-1 à Saint-Gall, souffrent d’un manque de confiance.
Et si on en avait trop fait? Et si on avait surestimé les problèmes du FC Sion? Et si la situation des Valaisans était en réalité très binaire: manque de tranchant dans leur surface, manque d’adresse devant le but, point. C’est en tout cas sur cette voie que semblent nous orienter les cinq matches joués par les Sédunois depuis la reprise. Plus que d’un manque de stabilité, de leadership ou d’envie, Sion paraît par-dessus tout plombé par son manque de confiance. Même si tous les problèmes précités servent en partie à l’expliquer.
Parce qu’au fond, l’équipe aujourd’hui dirigée par Paolo Tramezzani ne joue pas moins bien qu’il y a cinq, sept ou dix mois. Même si l’Italien est arrivé avec des idées radicalement différentes de celles de son prédécesseur, ses hommes ont fini par plus ou moins y adhérer, comme ils l’avaient fait avec Dionisio, avec le duo Zermatten/Bichard et avec Stéphane Henchoz. Le protocole n’est jamais appliqué à la lettre (faute de temps pour l’apprendre bien souvent), mais il finit tant bien que mal par entrer dans le crâne des joueurs. Hier à Saint-Gall, le club sédunois était même assez proche de livrer une partition qui aurait rendu fier son coach. Sauf que l’actuel barragiste a encaissé deux buts en montrant une apathie coupable devant Kevin Fickentscher. Et qu’il a raté des montagnes au moment où le point du match nul aurait pu le récompenser. L’occasion de faire mieux qu’une nouvelle défaite lui tendait pourtant les bras.