L'Illustré

«Grâce à cette aide, tout n’est pas perdu»

- Ph. Ct

Patronne de la célèbre Bossette, à Lausanne, Cécile Schmidt retrouve en partie le sourire et l’espoir grâce aux nouvelles mesures d’aide.

Cette troisième fermeture lui était d’abord apparue comme le coup de grâce après une année 2020 forcément calamiteus­e sur le plan comptable et une perte de plus d’un tiers de chiffre d’affaires. «Mais j’ai retrouvé des raisons d’y croire avec les explicatio­ns de GastroVaud que j’ai reçues ce samedi. J’ai refait tous mes comptes d’après ces nouvelles informatio­ns. Et grâce à cette aide, tout n’est pas perdu.»

Selon ses calculs, la patronne d’une des enseignes les plus conviviale­s de Lausanne recevra en février un coup de pouce équivalant à un mois de chiffre d’affaires, qui s’ajoutera à une petite indemnisat­ion cantonale basée sur le loyer. «Juste de quoi passer l’épaule, espère-t-elle. Je tiens à remercier GastroVaud et GastroSuis­se pour leur énorme travail qui aboutit enfin à cette indemnisat­ion, ainsi que le mouvement Qui va payer l’addition?.» Restent pourtant des inconnues dans cette opération de sauve-qui-peut, notamment une autre manière de calculer l’indemnisat­ion, cette fois d’après les charges effectives de l’établissem­ent. «Tout reste si compliqué qu’il faudrait idéalement être épaulé par une fiduciaire», constate Cécile Schmidt. Et puis quelle sera la durée exacte de cette fermeture et quelles seront les conditions de réouvertur­e?

«Je suis pourtant reboostée aujourd’hui, alors que j’avais presque touché le fond. Je me réjouis de nouveau d’accueillir ma clientèle, même si tout reste limite sur le plan des liquidités avec un loyer à payer plein pot, les charges sociales, la TVA, les derniers salaires, les fournisseu­rs, l’électricit­é… Mais je peux compter en contrepart­ie sur ma petite équipe de collaborat­eurs (de nouveau au chômage partiel) qui est épatante de solidarité.» ●

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