«Il y a eu un incendie et on a dû finir la maison nous-mêmes!»
THOMAS et ANNE-CATHERINE SCHWERY (37 ans tous les deux) Construction d’une villa à Icogne (VS) PERTE: 119 000 FRANCS
« Les travaux devaient commencer en octobre 2021, dans la foulée de la signature du contrat d’entreprise générale avec la société de R. K. Après les premiers coups de pelle, les terrassiers ne sont plus venus. Pour quelle raison? Mystère. On a eu beau insister auprès de notre constructeur, nous n’avons jamais eu de réponse concrète. Du coup, la structure en bois n’a pas pu être installée avant l’hiver. Le début des ennuis, en fait. Afin de la protéger des éléments, il avait été demandé à R. K. de conserver cette dernière à l’abri. Ce qui n’a visiblement pas été le cas. Une fois montée, on distinguait nettement des traces d’eau et de brûlures du soleil. L’équipe de R. K. a poncé tous les murs intérieurs, mais ce n’était pas suffisant et ils ont dû finalement être sablés. De plus, il y a eu de gros problèmes d’étanchéité avec, à la clé, une infiltration d’eau dans la maison. A l’heure où nous devions prendre possession des lieux, en octobre 2022, tout était encore en chantier et la bâtisse n’était pas du tout habitable. Encore moins avec l’arrivée d’un nouveau-né. Il n’y avait ni eau ni électricité. Heureusement, nous avons été hébergés par la famille. Le 7 novembre, pour couronner le tout, l’équipe de R. K. a accidentellement mis le feu à la façade sud, menant à l’explosion de la baie vitrée du salon.
Finalement, nous avons emménagé en mai 2023. L’aménagement extérieur n’était pas réalisé et il y avait un panneau de bois en guise de baie vitrée. Peu après, la société de R. K. a déposé le bilan. Depuis, nous avons été contraints de refaire l’escalier extérieur, car ce dernier, en bois, n’avait été ni traité, ni recouvert et a donc été attaqué par des champignons. Au final, nous avons eu plus de 100 000 francs de surcoût. Sans compter nos heures, week-ends compris, entre prise de PV et contact avec les entreprises pour faire avancer les travaux. Et on ne parle pas de nos nuits d’insomnie et de nos angoisses. Deux années de cauchemar que nous avons heureusement pu traverser en restant très unis et solidaires.» ●