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Une seule et même enseigne rayonne sur tout l’Arc lémanique
Connu en tant que SPG-Rytz - soit les entités de la Société Privée de Gérance (SPG) à Genève et de Rytz & Cie dans le canton de Vaud - le prestataire de services immobiliers a unifié sa présence dans la région lémanique sous la bannière claire et simple de «SPG». L’occasion aussi pour Marie et Valentine Barbier-Mueller, troisième génération à la tête de l’entreprise, d’officialiser leur codirection et de lancer une nouvelle identité visuelle qui reflète leur vision stratégique.
Active depuis 1960 à Genève (siège), Nyon et Lausanne, la SPG emploie quelque 200 collaborateurs. Un peu plus d’un an après le décès brutal de Thierry Barbier-Mueller, ses filles aînées - Valentine et Marie - démontrent leur détermination à poursuivre l’oeuvre de leurs prédécesseurs tout en introduisant des touches de nouveauté. «Alors que nous sommes déjà présentes depuis cinq ans à la direction de la SPG, le moment est venu de communiquer notre stratégie et les lignes directrices de notre groupe, aussi bien vis-à-vis de nos clients que de nos collaborateurs», expliquent-elles. Concrètement, on assiste à une refonte de la gouvernance par pôles d’activités plutôt que par secteurs géographiques, comme c’était le cas jusqu’à présent, et à une nouvelle identité visuelle. Ainsi, la SPG, appuyée de ses filiales - SPG One et Prorenova - et sociétés «cousines» - SPGI et Optima Asset Management -, offre une expertise de tous les métiers de l’immobilier de manière transversale dans les cantons de Genève et Vaud: la gérance locative, l’administration de copropriétés, le conseil et les évaluations, la vente, la location, le développement immobilier, le conseil en efficience énergétique, l’immobilier de prestige, la direction de travaux et la rénovation, le conseil immobilier institutionnel et l’asset management immobilier. Les projets plus ou moins complexes de la SPG illustrent la conjugaison des compétences: pour ne citer qu’un développement parmi d’autres, deux immeubles totalisant 33 appartements et certifiés Très haute performance énergétique (THPE), vont être livrés prochainement à Perly-Certoux/GE. Plusieurs opérations de surélévation sont
en cours ou achevées. «Nous souhaitons faire évoluer la société, de prestataires de services immobiliers à conseillers immobiliers, capables d’accompagner les clients sur l’ensemble des problématiques qu’ils pourraient rencontrer», explique Valentine Barbier-Mueller. Sa soeur insiste sur les synergies: «Un + un est égal à trois, car si on additionne les qualités et compétences de chacun, on parvient à des solutions créatives, auxquelles on n’avait pas forcément pensé, et qui constituent une réelle valeur ajoutée pour nos clients».
Transformer les défis en opportunités, jour après jour
Dans un contexte de transitions multiples - numérique, démographique et énergétique - les métiers tendent à se complexifier. Cela s’applique aussi à l’immobilier, où les professionnels font face à de nombreux défis. Mais pour les codirectrices, les difficultés sont l’occasion d’évoluer et de se surpasser, un état d’esprit que leur a transmis leur père. Avancer pas à pas, avec
constance et rigueur plutôt que par bouleversements radicaux est leur philosophie. «Nous concevons l’entreprise en termes de générations, selon une vision à long terme», souligne Marie Barbier-Mueller.
C’est aussi sous cet angle, qui évoque la durabilité, que les immeubles confiés en gérance ou en construction sont envisagés, en visant une diminution de leur empreinte carbone. Ainsi, la SPG porte une attention particulière à la performance énergétique de son parc immobilier sous gestion: chaque année, l’Indice de dépense de chaleur (IDC) est (re)calculé pour le patrimoine genevois. Là où c’est nécessaire, des mesures d’optimisation et de rénovation sont déployées, permettant de faire baisser l’IDC et les gaz à effet de serre liés.
Dans le domaine de l’apprentissage, neuf jeunes se forment chaque année dans les agences Genève, Nyon et Lausanne; la SPG est d’ailleurs la première entreprise formatrice de la branche immobilière à Genève. Et pour que les collaborateurs puissent progresser dans leur profession, une «SPG Academy» a été mise sur pied: des formations
continues sont régulièrement proposées par des collaborateurs experts ou des partenaires invités. Ces conférences-séminaires, dispensés durant les heures de travail, contribuent à aiguiser la curiosité des employés et à compléter leurs connaissances.
Des boussoles pour les actions quotidiennes
Trois valeurs clefs animent la SPG: rigueur, émotion et engagement. Premièrement, la rigueur se reflète par le travail des spécialistes hautement qualifiés qui oeuvrent dans les divers secteurs de l’entreprise. En second lieu, bien que la pierre soit tangible, l’immobilier cristallise de nombreuses émotions, qu’il s’agisse de la vente ou de l’achat d’un bien; c’est le cas aussi pour la gestion de tout patrimoine immobilier. Pour les co-CEO, il est important de laisser place à la sensibilité. Elles soulignent également que diriger une entreprise familiale comme la leur implique un attachement émotionnel. Il en va de même pour certains collaborateurs qui sont employés dans la régie depuis plusieurs décennies.
Enfin, l’engagement implique d’en faire un peu plus que ce qui est demandé. La SPG s’y attelle depuis toujours en dépassant le cadre strict de l’immobilier pour s’inscrire dans les villes où elle évolue: les projets de mécénat culturel l’illustrent, qu’il s’agisse du soutien au musée Barbier-Mueller ou à diverses oeuvres spécifiques, ou encore du Prix SPG du premier roman romand, décerné pendant une décennie. Ce dernier va se réorienter avec le lancement du Prix SPG de la création littéraire, qui récompensera chaque année des travaux de Maturité consacrés à l’écriture. On retrouve cette même philosophie lors d’aménagements d’espaces extérieurs, comme ceux du Plateau de Frontenex, réalisés dans le cadre d’un concours d’architecture paysagère ambitieux ayant abouti à une collaboration avec Michel Desvigne. «Quand on possède des valeurs solides, partagées par trois générations, tout devient possible dans l’immobilier, mais aussi au-delà», résument le binôme de directrices.