Les chiffres clés de la SSR
Détenant le monopole de la diffusion audiovisuelle au niveau national, la SSR emploie 6100 personnes représentant 5000 postes à temps plein, selon son dernier rapport annuel. La RTS, son antenne romande, est surreprésentée dans l’effectif avec 1924 employés (1584 équivalents temps plein, ou ETP). Son pendant alémanique SRF, avec un bassin de population bien supérieur, emploie, y compris la filiale tpc, 3133 personnes (2355 ETP). La RSI italophone emploie 1236 personnes (1100 ETP), la RSR romanche a 172 employés (128 ETP). Selon le Conseil fédéral, la SSR compte 476 postes de cadres à temps plein avec un salaire moyen de 166 643 francs. Le salaire des présentateurs vedettes, en revanche, dépasse difficilement 140 000 francs. Le directeur général est mieux loti, avec un salaire qui a peu évolué depuis 2009: 576 000 francs à l’époque, 560 000 francs pour l’année 2014. L’an dernier, la SSR a encaissé des revenus de plus de 1,63 milliard de francs, dont 1,21 vient de la redevance audiovisuelle (462 francs, qui baisseront à 400 francs en cas de oui le 14 juin). Elle a bouclé son budget avec un bénéfice de 3,3 millions de francs. En 2012, elle avait subi une perte exceptionnelle de 117 millions de francs en raison d’un trou à boucher dans sa caisse de pension. Les parts de marché de la SSR sont de 34,3% pour la RSI italophone, de 32,2% pour l’alémanique SF, de 29,1% pour la RTS, qui affronte sur le marché romand TF1 (10,8% de l’audience), M6 (8,3%) et les autres chaînes étrangères (50,2%). Sy. B.