John Kerry chute lourdement de son vélo
Etats-Unis Tournée européenne annulée
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a dû rentrer précipitamment aux Etats-Unis dimanche, après s’être cassé le fémur droit lors d’un accident de vélo en Haute-Savoie.
L’accident a eu lieu près de la petite ville française de Scionzier, à quelques dizaines de kilomètres à l’est de Genève, d’où le secrétaire d’Etat avait été emmené en voiture.
Grand amateur de vélo, John Kerry est apparemment tombé dans un virage vers 9h40. Son porte-parole John Kirby a précisé que «du personnel médical et un médecin étaient sur les lieux, avec le convoi du secrétaire d’Etat, au moment de l’accident». Le blessé a été aussitôt transporté par hélicoptère aux Hôpitaux universitaires de Genève, où il a été examiné.
John Kerry, qui aura 72 ans en décembre, est un grand sportif, qui a l’habitude de faire du vélo en marge de ses très nombreuses tournées en Europe. Dans son avion, il emporte en général sa bicyclette personnelle, qu’il avait fait réparer dans un magasin près de Lausanne en mars, lors d’une session de négociations internationales sur le programme nucléaire de l’Iran.
Le fémur après la hanche
John Kerry n’a «pas perdu connaissance» et son état est «stable», a indiqué son porte-parole John Kirby. Avant de préciser: «Etant donné que la blessure de son fémur droit est proche de sa précédente opération de la hanche, il va retourner à Boston pour se faire soigner à l’Hôpital général du Massachusetts, où se trouve le médecin qui l’a déjà opéré.»
Le secrétaire d’Etat s’est vu ainsi contraint de renoncer à un déplacement à Madrid, où il était attendu dimanche soir, et à Paris, où il était censé assister mardi à une réunion ministérielle de la coalition qui combat l’Etat islamique.
Juste avant son accident, John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif avaient mené samedi à Genève de nouvelles tractations. Les deux hommes n’étaient pas parvenus cependant à aplanir leurs divergences à un mois de la date butoir pour sceller un accord historique sur le programme nucléaire de Téhéran.