Max Gallo n’est plus
L’historien et académicien français est mort mardi à l’âge de 85 ans. Dans sa bibliographie riche d’une centaine d’ouvrages, ses fameux romans historiques ont connu un large succès
Né à Nice le 7 janvier 1932 de parents italiens, Max Gallo ne s'est pas tout de suite destiné à de grandes études. Il a suivi un apprentissage de mécanicien ajusteur avant de décrocher un bac mathématique et technique. Mais très vite, l'histoire le passionne. Il obtiendra une agrégation puis un doctorat dans cette discipline avant de l'enseigner, au lycée Masséna à Nice puis à Sciences Po Paris dès 1968. Max Gallo s'est éteint mardi, à l'âge de 85 ans, alors qu'il souffrait de la maladie de Parkinson depuis plusieurs années.
La publication de ses romans historiques forgera très tôt sa notoriété auprès du grand public. Parmi ses succès de librairie, La Baie des Anges, La Machinerie humaine ou encore Les Patriotes. En 1971, l'auteur collabore avec Martin Gray à la rédaction de Au nom de tous les miens, pour retracer la vie de ce dernier, rescapé du camp de Treblinka.
Max Gallo s'illustrera également avec des biographies de Robespierre, Garibaldi, Jaurès, Victor Hugo ou encore de Gaulle. En 1997, il connaît de nouveau un immense succès avec sa saga sur Napoléon.
Ancien militant communiste dans sa jeunesse, Max Gallo fut député socialiste de 1981 à 1983, avant de prendre ses distances avec la gauche, apprortant son soutien, bien plus tard, à Nicolas Sarkozy, lors de la campagne présidentielle de 2007. L'auteur prolifique a accédé au statut d'immortel la même année en étant élu à l'Académie française.
▅