LE POSTE DE TRAVAIL NOTRE RÉACTION AU BRUIT EST SUBJECTIVE
Facteur de nuisance Dans les bureaux, le bruit est la nuisance numéro un. Un employé sur quatre s’en plaint et en souffre véritablement. La réverbération altère le bien-être psychosocial ou physique et provoque un sentiment d’inconfort. C’est elle qui est décrite comme un «bruit gênant». Le bruit entrave la communication, empêche la concentration. Il peut même rendre malade. La notion de bruit gênant n’a pas de définition objective. Les mesures acoustiques et les valeurs prescrites ne donnent que des points de repère quant à l’intensité de la gêne. C’est que l’être humain réagit de manière très subjective au bruit. Le fait qu’un bruit soit perçu comme dérangeant ou non tient au volume sonore et à toute une série d’autres facteurs. La nature du bruit et, plus encore, la situation et l’attitude du sujet sont déterminantes. Appréciation individuelle Il ne sert pas à grand-chose, dès lors, d’accumuler méticuleusement les données mesurées tout en ignorant le niveau de sensibilité d’une personne donnée. Tout dépend en dernier ressort de l’appréciation de chacun. Pour qui doit se concentrer devant un écran d’ordinateur, tout élément sonore qui n’est pas déclenché par la personne elle-même – tout ce qui n’est pas la voix de cette personne ou de ses interlocuteurs, le bruit de son propre clavier ou encore les signaux sonores tels que la sonnerie de son téléphone – peut être considéré comme perturbant. Les bruits de conversation se signalent par un degré de nuisance particulièrement important, du moment qu’on arrive à comprendre ne serait-ce qu’une partie de ce qui se dit. De bonnes cloisons absorbantes sont à même de réduire sensiblement les bruits ambiants dans les bureaux.