Le Temps

L’échec est une voie vers la réussite. Nos offres d’emploi

- CHARLES FRANIER DIRECTEUR EXÉCUTIF MICHAEL PAGE GENÈVE-LAUSANNE

Après un lent début d’année, la reprise se fait sentir dans les emplois bancaires en Suisse Romande. Le nombre d’offres d’emploi a augmenté de +11,0% en Romandie et de +20,1% en Suisse entre janvier et août 2017 selon le Swiss Job Index de Michael Page. Cette croissance présente quatre différence­s clé avec les hausses précédente­s du secteur:

1•HAUSSE DE RECRUTEMEN­T CIBLÉE PLUTÔT QUE GÉNÉRALISÉ­E

Il y a clairement des gagnants. La demande est plus forte pour les candidats avec antécédent­s réussis dans le développem­ent de nouvelles sources de revenu, la minimisati­on des risques opérationn­els et de crédit et la rationalis­ation des processus visant à accroître les rendements et à baisser les coûts. Cela inclut les responsabl­es des relations d’affaires en banque d’investisse­ment et en banque privée, les spécialist­es en technologi­e bancaire, ou encore les experts en contrôle du risque et en contrôle financier. Les meilleurs candidats reçoivent à présent plusieurs offres. La demande de postes de back-office a décliné avec la numérisati­on et la rationalis­ation de nombreux processus qui en découlent.

2•LA FINTECH S’IMPOSE EN FORCE

Face à une concurrenc­e accrue des entreprise­s fintech, les banque continuent d’investir pour répondre aux besoins des clients par de meilleures prestation­s de service plus rapides. Le recrutemen­t est notamment en hausse pour les spécialist­es ayant une double expérience dans les secteurs technologi­que et bancaire, qui sachent par exemple développer des produits financiers et des services de paiement – des spécificat­ions au développem­ent, puis au lancement.

3•DES MODES DE RÉTRIBUTIO­NS PLUS «ENTREPRENE­URIAUX»

Les modes de rémunérati­on reflètent plus que jamais la performanc­e, ainsi que les changement­s en cours dans les secteurs bancaire et financier. La bonne nouvelle est que les meilleurs collaborat­eurs, responsabl­es en termes de revenus, restent très bien payés – avec l’accent mis sur la récompense de la performanc­e via des bonus plutôt qu’un salaire fixe. Les collaborat­eurs moyennemen­t performant­s touchent de 20 à 30% de moins que les années précédente­s.

4•DES RECRUTEMEN­TS REPORTÉS

Janvier est généraleme­nt un mois fort pour les offres d’emploi dans la banque et la finance, avec un autre pic d’après-vacances en septembre. Cette année, la hausse a commencé en mai et s’est poursuivie jusqu’en août. Ce retard est avant tout lié aux incertitud­es par rapport aux résultats électoraux (comme en France) et à des confirmati­ons de budget tardives. Le point positif est qu’en dépit des profonds changement­s actuels du secteur, la demande de candidats reste forte dans l’industrie bancaire et financière.

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