Un attentat dans le métro de Londres
Un engin explosif a fait plus de 20 blessés vendredi matin dans une station de métro
Vingt-neuf personnes ont été blessées vendredi matin dans un attentat commis dans une station du métro londonien avec un engin explosif artisanal. Il s’agit de la cinquième attaque en six mois au Royaume-Uni.
Vingt-deux personnes ont été blessées vendredi matin lors d'un attentat commis dans une station du métro londonien, au moyen d'un engin explosif artisanal qui a provoqué une «boule de feu» dans une rame à l'heure de pointe.
L'attentat – le cinquième en six mois en Grande-Bretagne – s'est produit peu après 8 heures dans la station de Parsons Green, située dans un quartier aisé du sud-ouest de la capitale. Les services de santé ont indiqué que 22 blessés, dont aucun grièvement, étaient traités à l'hôpital, la plupart pour des brûlures.
L'événement survient dans un contexte de menace terroriste au Royaume-Uni après une vague d'attaques revendiquées par le groupe jihadiste Etat islamique ces derniers mois dans le pays.
Peu après l'attentat, de nombreux témoignages ont commencé à affluer, décrivant l'explosion mais aussi des scènes de panique.
Des photos diffusées sur Twitter montraient ce qui pourrait être l'engin explosif artisanal: un seau blanc en train de brûler dans un sac en plastique de supermarché, placé à l'intérieur d'une rame de métro à proximité des portes automatiques et dont sortaient des fils électriques.
Des brûlures sur tout le corps
Louis Hather, 21 ans, qui se rendait à son travail et se trouvait dans la rame, a décrit «des gens qui criaient et se précipitaient dans les escaliers». Blessé à la jambe dans la bousculade, il a réussi à sortir dans la rue où «des gens pleuraient». «Ça sentait le plastique brûlé», a-t-il raconté, très choqué, décrivant aussi «une femme amenée sur un brancard dans une ambulance avec des brûlures sur tout le corps».
Les environs de la station ont été bouclés par la police, qui a dressé un cordon de sécurité et posté des hommes équipés de fusils d'assaut. Les services d'ambulance et les pompiers se trouvaient également sur place, avec du personnel entraîné à intervenir dans des conditions dangereuses.
Sur place, des habitants qui ne pouvaient pas rentrer chez eux étaient assis sur le trottoir et tentaient de glaner des informations sur leurs téléphones, tandis que les commerces aux alentours leur offraient du thé ou du café.
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