Le statut juridique de l’air en question à Lausanne
Une thèse de doctorat défendue à l’Université de Lausanne (UNIL) fait le point sur le statut juridique de l’air. Une problématique moins incongrue qu’il n’y paraît à l’heure des éoliennes et du réchauffement climatique. Dans ce travail, Thierry Largey, par ailleurs député vert au Grand Conseil valaisan, distingue différents aspects découlant des multiples utilisations possibles de l’air. Dans le cadre de la transition énergétique, on pourrait en effet imaginer des redevances aériennes sur le modèle de la redevance hydraulique, note le chercheur. La thèse évoque plusieurs approches en relevant que l’air est une «chose commune». La plus convaincante, selon son auteur, reconnaît dans l’air «un domaine public naturel» comme les cours et les plans d’eau.