L’exosquelette de Twiice
La deuxième génération d’exosquelettes est en marche. Et la Suisse espère bien se profiler comme pôle de compétences du secteur. La spin-off de l’EPFL Twiice prépare un design modulaire, sans boulons et sans vis, permettant de produire pratiquement des exosquelettes sur mesure. La structure, plus légère, contiendra certains éléments en carbone. Et devrait coûter moins cher que les modèles existants, promet la start-up vaudoise.
«Il n’y a que très peu d’exosquelettes en circulation, en partie parce qu’ils s’adaptent difficilement aux morphologies, et en partie en raison de leur coût: de 70 000 à 150 000 francs, souligne son cofondateur, Marek Jancik. Nous visons le prix d’une voiture de classe moyenne.» Twiice espère ensuite prouver aux assureurs les retombées positives des exosquelettes sur les coûts de la santé. «Le simple fait de permettre aux paraplégiques de se remettre à la verticale améliorerait considérablement leur santé. Sans parler des avantages pour les articulations ou les fonctions intestinales.»
La spin-off MyoSwiss, de l’EPFZ, développe, elle, une combinaison en tissus intelligents. Plus souple et légère qu’un exosquelette, elle contient de petits moteurs connectés permettant d’accompagner ou de renforcer certains mouvements, par exemple pour une montée des escaliers. Contrairement à l’exosquelette dur, la combinaison de MyoSwiss s’adresse à des gens avec des déficiences musculaires ou simplement des personnes âgées.