Le Chanteur de Mexico
«Mexico… Mexiiicooo!» Qui n’a jamais entonné ce refrain solaire et tenté son célèbre contre-ut, aussi exalté qu’exaltant? Voilà ce qu’on pourrait appeler, sans exagérer, un tube d’opéra: resté emblématique plus de soixante ans après sa création.
Lorsqu’il compose Le Chanteur de Mexico, Francis Lopez a d’ailleurs bien cela en tête: enchaîner les airs les plus enivrants et faciles à retenir pour assurer à son oeuvre un vrai succès populaire.
Ce sera chose faite: dès les premières représentations, le public est conquis. Il faut dire que, dans cette opérette en deux actes, la vie se chante comme un cadeau et l’amour comme un joli bouquet de violettes. Sans oublier la mise en scène, flamboyante, guillerette et tellement visuelle que Le Chanteur de Mexico sera adapté en film en 1956, production où s’illustreront Annie Cordy et Bourvil aux côtés de Luis Mariano.
Sur les planches de l’Opéra de Lausanne, c’est l’Espagnol José Luis Sola qui incarnera le chanteur vedette et donnera la réplique à l’exubérante Rossy de Palma, familière du rôle de la diva Eva puisqu’elle l’avait déjà campé en 2006 à Paris.
Mise en scène par Emilio Sagi, la production promet une bonne dose de rires, de cabaret et d’extravagance. Histoire de réchauffer, en cette fin de décembre, les coeurs à la flamme de la folie andalouse.