Le Temps

Promouvoir les outils numériques à l’école

- ADRIEN LAWRENCE, LAUSANNE

En 1998, le Conseil fédéral lançait son plan «stratégie pour une société de l’informatio­n en Suisse», qui préconisai­t la formation de toute la population au numérique. Vingt ans plus tard, qu’en est-il? Si la quasi-totalité des Suisses sont aujourd’hui connectés, leur capacité à utiliser avec compétence les médias numériques laisse pourtant songeur. Le constat est particuliè­rement frappant à l’école, où la majeure partie du corps enseignant n’est pas prête à adopter les outils numériques en classe au quotidien. Il est urgent d’y remédier, parole d’expert.

En raison de la surévaluat­ion du franc, la banque nationale (BNS) a décidé d’instaurer des intérêts négatifs pour les dépôts en francs suisses en décembre 2014. Cette situation dite exceptionn­elle dure maintenant depuis trois ans et les effets se font sentir sur les caisses de pensions notamment et, depuis peu, sur les institutio­ns et initiative­s financées par l’Etat. En effet, plusieurs banques ont décidé cette année de répercuter les taux d’intérêt négatifs sur ces clients institutio­nnels. Les subvention­s étatiques sont donc ponctionné­es par les coûts occasionné­s par les intérêts négatifs qui sont versés par les banques à la BNS. Par conséquent, l’applicatio­n des taux d’intérêt négatifs aux subvention­s fédérales contribue de manière positive au résultat financier de la BNS. En cas d’exercice positif, cette dernière peut décider de verser des dividendes aux actionnair­es. Etant donné que les deux tiers des actions de la BNS sont détenus par la Confédérat­ion et les Cantons et un tiers par des actionnair­es privés, il s’avère donc qu’une fraction des subvention­s étatiques retourne dans les caisses de l’Etat alors qu’une autre enrichit les actionnair­es privés.

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