Promouvoir les outils numériques à l’école
En 1998, le Conseil fédéral lançait son plan «stratégie pour une société de l’information en Suisse», qui préconisait la formation de toute la population au numérique. Vingt ans plus tard, qu’en est-il? Si la quasi-totalité des Suisses sont aujourd’hui connectés, leur capacité à utiliser avec compétence les médias numériques laisse pourtant songeur. Le constat est particulièrement frappant à l’école, où la majeure partie du corps enseignant n’est pas prête à adopter les outils numériques en classe au quotidien. Il est urgent d’y remédier, parole d’expert.
En raison de la surévaluation du franc, la banque nationale (BNS) a décidé d’instaurer des intérêts négatifs pour les dépôts en francs suisses en décembre 2014. Cette situation dite exceptionnelle dure maintenant depuis trois ans et les effets se font sentir sur les caisses de pensions notamment et, depuis peu, sur les institutions et initiatives financées par l’Etat. En effet, plusieurs banques ont décidé cette année de répercuter les taux d’intérêt négatifs sur ces clients institutionnels. Les subventions étatiques sont donc ponctionnées par les coûts occasionnés par les intérêts négatifs qui sont versés par les banques à la BNS. Par conséquent, l’application des taux d’intérêt négatifs aux subventions fédérales contribue de manière positive au résultat financier de la BNS. En cas d’exercice positif, cette dernière peut décider de verser des dividendes aux actionnaires. Etant donné que les deux tiers des actions de la BNS sont détenus par la Confédération et les Cantons et un tiers par des actionnaires privés, il s’avère donc qu’une fraction des subventions étatiques retourne dans les caisses de l’Etat alors qu’une autre enrichit les actionnaires privés.