But atteint grâce à la cocréation

A en croire les conseillers de McKinsey, malgré tous les efforts et des milliers de livres théoriques, 60 à 70% des projets de mutation échouent encore dans le monde. La cause principale est l’absence d’expérience pratique des changements profonds au sein de l’entreprise. Dans de tels processus de mutation, il est plus prometteur de miser sur l’accompagnement adéquat: le management et les collaborateurs doivent être formés. Face à ce défi qui sous-tend les changements de culture et de processus, Swisscom a mis sur pied un département spécialisé. A ce jour, à l’aide de son Work Smart Coaching, elle a déjà accompagné vers la transformation plus de 60 entreprises représentant plus de 70 000 employés. Sur la base de cette accumulation d’expérience, il est désormais possible d’obtenir des résultats tangibles grâce à la méthodologie de cocréation. Dans ce cadre, les entreprises forgent l’univers de travail du futur, soutenues dans leur processus de mutation individuel et habilitées par les coaches Work Smart. Le coaching des collaborateurs, chacun dans son rôle, est au coeur de la mutation. Certes, l’apprentissage de l’usage des outils est identique pour les employés et pour le management mais ils sont culturellement confrontés à des tâches différentes. Pour utiliser par exemple les instruments de communication disponibles de manière sensée, les employés doivent apprendre à s’organiser tout seuls dans leur nouvelle liberté. L’encadrement, en revanche, doit adapter sa perception du commandement: comme la distance avec les collaborateurs, notamment, est plus grande, il y faut beaucoup plus de confiance.

Lorsque les entreprises se font accompagner tout au long de la transformation, de tels problèmes – mais aussi d’autres résistances et insatisfactions – se repèrent précocement, si bien que les nouvelles formes de travail sont acceptées et adaptées plus rapidement que si l’entreprise se transformait toute seule. Il est essentiel que le coaching se déroule sur place pendant les heures de travail normales. Le recours idoine aux nouveaux moyens de communication et aux libertés gagnées est donc entraîné au jour le jour. Le coaching évite par exemple que de nouveaux outils de travail ne restent inutilisés, ce qui minimise le risque d’investissements erronés. Pour le reste, il faut identifier les phases où il est nécessaire et sensé de travailler de façon smart, intelligente. Ce n’est qu’ainsi qu’une entreprise pourra accroître sa productivité et son efficacité. Les outils disponibles et une meilleure collaboration permettent de partager les connaissances. Cela nécessite évidemment un changement dans la réflexion et les habitudes, mais cela peut libérer beaucoup de créativité et de capacité d’innovation. Ceux qui ont jusqu’ici beaucoup voyagé devront peut-être apprendre à remplacer leurs réunions aux quatre coins du monde ou du pays par des formes de collaboration virtuelles. Il existe donc un besoin d’entraînement dans de multiples domaines qui ont été défrichés pas à pas par un coaching professionnel. C’est uniquement ainsi qu’une entreprise pourra récolter tous les fruits du «work smart».